Les revenus issus de l’exportation du thé pourront accroître cette année au regard des prévisions avancées par le « Rwanda Tea Development authority ».

Etant une des principales sources de devises du Rwanda, l’exportation du thé a rapporté $48.2 millions en 2009 et $58 millions en 2010. A la fin 2011 le Rwanda fait une estimation de $60 millions de la seule exportation du thé, selon le Directeur général de « Rwanda Tea Development authority », Mr Anthony Butera. 

Le « Rwanda Tea Development authority » a annoncé que la valeur du thé sur le marché mondial a augmentée considérablement même si au Rwanda le volume exportée a plutôt chuté à cause des conditions climatiques rencontrées de juillet en octobre l’année dernière.

Selon Butera, cette années les revenues ont connu une augmentation record de $8 millions les trois premiers mois en comparaison de l’année dernière. Cela donne un espoir que le reste de l’année sera aussi productif. « Si on a les mêmes revenues en Avril, Mai, Mi-juin, on pourra avoir plus de $60 millions à la fin de l’année ».

Mr Butera se base sur le fait que cette année le prix d’un kilo a augmenté allant de $2.7 à $2.8 par kilo. Contrairement à l’année passée où le prix se situait entre $2.5 et $2.6 par kilo.

D’après le journal « The East African », Mr Butera a mentionné que la production du Thé serait plutôt basse comparé aux autres pays. Approximativement de 7.000 à 8.000 kilogrammes de feuilles vertes par hectare par année en comparaison au Kenya qui, lui produira 17.000 kilogrammes par hectare par année.

Alors pour augmenter la productivité le « Rwanda Tea development » a mis au point un fertilisant au prix raisonnable et des nouvelles méthodes pour aider les agriculteurs dans différentes régions du pays à avoir une meilleure production. Ainsi on espère que de cette façon la productivité pourrait atteindre dans les 9.000 kilogrammes par hectare vers la fin de juin 2011.

Les plantations du thé couvrent 17.000 hectares. Un rapport de 2008 indique que le gouvernement rwandais avait l’intention d’augmenter sa production et la qualité du thé pour travailler en partenariat avec des nouveaux bayeurs en Europe, aux États-Unis et au Moyen Orient.

Jusque-là les grands acheteurs du thé rwandais sont asiatiques mais un petit nombre –mais en constante augmentation- des Européens et du Moyen Orient s’y intéressent.