L’homosexualité est- elle une réalité dans les prisons rwandaises ?

Redigé par Gaston Rwaka
Le 3 février 2012 à 02:06

C’était l’habitude de trouver des cas de grossesses entre prisonniers alors qu’ils allaient travailler en dehors de la prison. De nos jours, plusieurs cas d’homosexualité sont signalés dans les prisons au pays.
Après une enquête auprès de prisonniers sur le comportement sexuel dans différentes prisons du pays, IGIHE.com a interrogé toutes les parties concernées en vue de montrer les raisons ainsi que les conséquences négatives de l’homosexualité aussi bien dans des prisons que dans la société en (...)

C’était l’habitude de trouver des cas de grossesses entre prisonniers alors qu’ils allaient travailler en dehors de la prison. De nos jours, plusieurs cas d’homosexualité sont signalés dans les prisons au pays.

Après une enquête auprès de prisonniers sur le comportement sexuel dans différentes prisons du pays, IGIHE.com a interrogé toutes les parties concernées en vue de montrer les raisons ainsi que les conséquences négatives de l’homosexualité aussi bien dans des prisons que dans la société en général.

D’une part, des témoignages émanant du personnel de quelques prisons font état de l’existence de cette pratique contraire aux mœurs de la population rwandaise.

D’autre part, des prisonniers indiquent que l’homosexualité découle de la délinquance de certains prévenus condamnés à perpétuité, à la pauvreté due au manque d’assistance financière. Selon Hussein Twagirayezu, ancien détenu de la prison de Cyangugu, il y aurait plusieurs cas d’homosexualité dans la prison en question.

Dans une communication téléphonique avec un reporter d’IGIHE.com, le commissaire général du service national des prisons, le Général-Major Paul Rwarakabije, a fait savoir que jusqu’à nos jours, il n’y a pas eu de recherches appropriées en terme de statistique autour du phénomène sur la prolifération de l’homosexualité inter-prisonniers, c’est possible que de tels phénomènes psycho-pathologiques arrivent.

Paul Rwarakabije a finalement indiqué que l’institution, qu’il représente, n’a pas baissé les bras dans le processus de prise des mesures strictes visant l’éradication de cette pratique malsaine contre la culture rwandaise.

 


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