Après que l’intolérance politique se soit accentuée entre les jeunes des partis politiques reconnues devant la loi au Burundi, beau monde déplore cette situation. Ils demandent les responsables des partis politiques de recadrer la jeunesse de leurs partis. Cela dans le but de rétablir la tolérance entre la jeunesse partisane des différents partis politiques.

Les chefs des partis politiques rejettent le tort les uns contre les autres, personne d’admettent qu’elle aurait donné à ses jeunes partisans une mission quelconque pour nuire aux autres jeunes des autres partis politiques. Mais n’empêche que depuis Septembre de cette année jusqu’alors, l’intolérance est devenue « aiguë » entre les sangs froids des partis politiques. Les exemples typiques sont la vengeance entre les jeunes « Imbonerakure » du parti CNDD-FDD et les jeunes « Imurikirakure » du MSD. En date du 16 Octobre, les Imbonerakore ont déchiré le drapeau du MSD et le lendemain, les Imurikirakure ont fait de même avec le drapeau du CNDD-FDD. De plus, dans la commune urbaine de Cibitoke, des déchets fécaux ont été versés dans la permanence du parti MSD au moment où différentes permanences du CNDD-FDD se sont retrouvé, au petit matin, aspergé de sang sur les murs et un bain de sang devant les entrées des dites permanences ainsi que des dessins de la croix sur ces constructions.

Drapeau du CNDD-FDD déchiré

A l’intérieur du pays, à Busoni de la province de Kirundo, les jeunes Imbonerakure du CNDD-FDD sont accusés d’agresser physiquement les jeunes partisans du Parti FRODEBU Nyakuri iragi rya Ndadaye. Et dans la commune Gihanga dans la province Bubanza, les jeunes du parti au pouvoir se sont battus avec les jeunes du MSD quand ils se sont rencontrés dans les sports de masse. Cinq parmi les jeunes des deux partis ont été blessés au cours de cette bagarre.

Les chefs des partis qui sont pointés du doigts comme responsables de ces confrontations nient ces accusations. Le parti au pouvoir, lui, rejette catégoriquement toutes les accusations que les gens portes sur les Imbonerakure. Pour l’Honorable Laurent Nicimbitse, ancien sénateur du CNDD-FDD, actuellement chargé de répandre l’idéologie du CNDD-FDD, il y a des gens qui commettent des fautes et des forfaits et par après ils disent être des Imbonerakure. Mais cet avis de Laurent Bicimbitse n’est pas du tout partagé par les partis de l’opposition ainsi que la société civile. Ces derniers disent qu’ils ont plusieurs exemples de cas où les jeunes Imbonerakure persécutent des gens avec la complicité des autorités locales et de la police.

Evrard Dukundane, un jeune du Parti MSD

Pour le Léonce Ngendakumana, président du parti FRODEBU, si cette situation reste telle qu’elle est actuellement, surement que les élections de 2015 se dérouleront mal. Le parti MSD partage ce point de vue de Léonce. Un des jeunes partisans du MSD, Evrard Dukundane dit que les Imurikirakure ont été persécutés par les Imbonerakure depuis 2010. Et aujourd’hui, la situation devient insupportable pour eux. Raison pour laquelle les Imurikirakure ne peuvent pas rester bras croisés face aux agressions des jeunes partisans du parti au pouvoir.

Honorable Sylvestre Ntibantunganya,ancien président du Burundi

Les politiciens qui ne sont plus en politique ainsi que les parents burundais demandent aux responsables des partis politiques de se charger beaucoup plus davantage de l’éducation de leurs jeunes partisans. Au président de la république, les parents implorent le chef de l’exécutif burundais de mettre fin à ce désordre. L’Honorable Sylvestre Ntibantunganya, ancien président du Burundi, suggère aux jeunes des différents partis politiques de faire un retour en arrière pour voir dans le passé pas lointain de notre pays. Ceux qui ont tué les gens durant la guerre qui a suivi l’assassinat de S.E Melchior Ndadaye, actuellement certains croupissent en prison, d’autres sont devenus des malades mentaux et d’autres encore sont des gens bannis de la société.

La société civile quant à elle demande aux responsables des partis politiques donner à leurs jeunes plus les projets de développement et les apprendre des métiers que les soulevaient contre les jeunes des autres partis qui ne sont pas les leur. En l’endroit des jeunes des partis politiques, ils leur est demandé de s’adonner plus au travail pour augmenter la production et contribuer au développement du pays. La société civile demande également au ministère ayant la jeunesse dans ces attributions de sortir du silence qui le caractérise jusque-là.