Marrakech (Maroc), envoyée spéciale. Le massacre des éléphants n’est plus seulement le problème des défenseurs des animaux, il inquiète désormais au plus haut niveau les institutions internationales et les gouvernements, qui y voient une menace pour la stabilité de l’Afrique centrale.
Jeudi 30 mai, à Marrakech, en marge de l’Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) à laquelle assistent les ministres des finances du continent, le président de la BAD, Donald Kaberuka, associé à l’ONG WWF, a proposé un plan d’action global.
"Le problème n’est pas simplement environnemental. La violence et les ravages menacent la paix et l’Etat de droit, les revenus du tourisme et d’autres utilisations de la faune et de la flore sauvages dans plusieurs pays africains, ainsi que plusieurs communautés, parmi les plus pauvres. (...) Le trafic d’espèces entrave les efforts gouvernementaux de lutte contre d’autres commerces illicites, d’armes et de drogues. Il alimente le crime et la corruption et compromet la sécurité régionale", affirme la Déclaration de Marrakech qui sera adressée à tous les pays membres de la BAD.
Dans l’immédiat, M. Kaberuka a demandé aux ministres des finances présents de renforcer les contrôles des services douaniers qui sont aux avant-postes pour démanteler les réseaux de contrebande.

AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!