Le Centre de la Police du Rwanda chargé de Contrôle Automobile dénommé ’Motor Vehicle Inspection Center’ (MIC) en Anglais créé en 2008 réalise des prestations très importantes dans la prévention des accidents de roulage.
« Le MIC a été créé pour détecter les défauts techniques des véhicules, lesquels défauts ont été identifiés comme principales causes d’accidents de roulage fatals”, a déclaré le Supt Rafiki MUJIJI, directeur du MIC.
Ce directeur a ajouté que le Centre qu’il dirige est suffisamment équipé de détecteurs d’éventuels défauts des véhicules roulants sur le territoire rwandais, le MIC inspecte les parties essentielles du moteur de véhicule y compris l’alignement des roues, les suspensions, le système de freinage, l’axe central, l’acuité du système des phares et autres lampes, mais aussi l’intérieur du véhicule.
« Quand le centre a commencé, seuls deux corridors desservaient le flot des véhicules qui venaient pour le contrôle, rendant ainsi lent le service à la clientèle. Le personnel était peu nombreux et n’avait pas suffisamment de savoir faire et capacité en la matière. Pour pallier à ce manque, nous avons dû introduire un troisième corridor l’an passé. Le service a gagné de la rapidité au bon plaisir des visiteurs », a déclaré Rafiki Mujij, ajoutant que le contrôle d’un véhicule prend entre 30 et 45 minutes et que le Centre contrôle quelques 350 véhicules au quotidien, ce qui n’était pas possible auparavant.
Le Centre délivre un certificat de Contrôle au véhicule ayant satisfait aux conditions normales de circulation routière. Selon le Directeur du Centre, ce contrôle technique de véhicule se fait une fois les six mois pour les véhicules commerciaux assurant le transport des biens et des personnes et de douze mois pour les voitures individuelles.
Pourtant la question n’est pas encore réglée surtout que les longues files d’attente sont dues au fait que le MIC n’est pas encore décentralisé. Tous les véhicules du pays y compris ceux de l’intérieur du pays doivent se transporter à Kigali pour subir ce test de contrôle automobile, c3e qui leur coûte le temps et les dépenses financières.
« Très prochainement, entre Mars et Avril de l’an prochain, nous allons recevoir un équipement mobile de contrôle automobile pour que nous puissions aller vers la clientèle de l’intérieur du pays au lieu que ce soit elle qui vienne à nous. La commande de cet équipement est déjà passée avec une firme allemande. Nous allons effectuer une visite dans l’usine allemande pour nous rassurer que la commande est adéquate à la livraison.
Dans une deuxième étape, il sera question d’une décentralisation parfaite avec la construction d’un tel Centre de Contrôle Automobile dans 3 villes de l’intérieur du pays à savoir Rwamagana (Est), Musanze (Nord) et Huye (Sud) », a déclaré le Directeur du MIC.
Les services offerts par ce MIC semblent appréciés par les bénéficiaires de ses services qui comprennent l’importance de connaître l’état technique de leurs véhicules.
« Toutes les fois que je suis venu dans ce Centre, j’ai toujours observé cette disposition à l’amélioration des services qu’il rend à ceux qui le sollicitent. Je suis service en temps opportun. Sitôt entrés dans le Centre, les propriétaires de véhicules sont priés de rejoindre un endroit aménagé pour recevoir les visiteurs. Il s’agit d’une confortable tente. Les gens attendent là pendant que leurs véhicules sont entrain d’être contrôlés », a déclaré un certain Innocent Kambanda visiblement satisfait de l’accueil qu’il venait de recevoir.
Le propriétaire du véhicule se présente au MIC moyennant un bordereau de versement de 10.000 Frw (environ 15 dollars) dans un compte de la Police Nationale ouvert à la Banque de Kigali. Une fois que le véhicule accuse quelques défauts, il est prié au propriétaire d’aller faire réparer ces défauts endéans les 15 jours calendrier et revenir pour un autre examen moyennant un bordereau de versement de 2.000 Frw (environ 3 dollars).
« Ces frais de contrôle ne sont pas du tout élevés, proteste le directeur du Centre. Ils sont même bas par rapport aux coûts de maintenance des équipements de contrôle automobile en place, à leur amortissement et à l’entretien du personnel du Centre », a déclaré Mujiji Rafiki, Directeur du Centre ajoutant que dans le meilleur des cas, ce Centre aurait dû s’autofinancer par le biais des frais de contrôle dont s’acquittent les propriétaires de véhicules.
D’après lui, sans nécessairement être à but lucratif, il ne faudrait pas que les frais de fonctionnement de ce Centre viennent du budget ordinaire de la Police Nationale. Ceci doit être donc une volonté politique officielle de la Police Nationale.
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