L’OLUCOME claque la porte de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 28 mars 2014 à 11:43

Après l’annonce de l’OLUCOME de son retrait probable, il y a un mois, jour pour jour, cette organisation s’est retirée de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. « L’OLUCOME ne peut pas continuer à participer dans un organe que nous qualifions d’épouvantail », dit Gabriel Rufyiri.
Le 27 Février 2014, l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques (OLUCOME) avait fait annoncer publiquement qu’elle pouvait se retirer de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. Ce (...)

Après l’annonce de l’OLUCOME de son retrait probable, il y a un mois, jour pour jour, cette organisation s’est retirée de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. « L’OLUCOME ne peut pas continuer à participer dans un organe que nous qualifions d’épouvantail  », dit Gabriel Rufyiri.

Le 27 Février 2014, l’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations économiques (OLUCOME) avait fait annoncer publiquement qu’elle pouvait se retirer de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics. Ce jeudi 27 Mars 2014, l’OLUCOME s’est retirée de cet organe. Ce retrait intervient un mois après que le Président de la République du Burundi ait reçu une lettre de l’OLUCOME avertissant le retrait de cette organisation dans un mois si rien n’est changé dans cet organe qui attribue les marchés publics.

Gabriel Rufyiri, président de l’OLUCOME

Le président de l’OLUCOME, Gabriel Rufyiri fait savoir que cette organisation quitte l’ l’Autorité de Régulation des Marchés Publics à cause des détournements de fonds publics qui s’opèrent dans cet organe au vu et au su de tout le monde. Des mauvaises décisions prises par cet organe et les irrégularités qui marquent l’attribution des marchés sont parmi les causes du retrait de l’OLUCOME. « L’OLUCOME ne peut pas continuer à participer dans un organe que nous qualifions d’épouvantail », dit Gabriel Rufyiri.

Des dossiers auxquels fait allusion l’OLUCOME, il s’agit entre autre du marché d’approvisionnement en vivres à la police et à l’armée qui a failli être classé « marché secret » de peur que les effectifs des forces de défense ne soient connus. Il y a aussi un marché accordé à la société ASSYST pour l’informatisation du ministère des finances en 2013 pour une valeur de 1.300.000.000 de francs burundais mais, en vérité, le marché a coûté 10 milliards à l’Etat. Les sociétés SG2 et VIETTEL qui exploitent les minerais et ont eu des marchés et les dividendes sont allés sur le compte de la Présidence de la République.

Le dossier COTECNA est le plus récent que Gabriel Rufyiri a évoqué. Il a été attribuée à cette société le marché d’inspection de toutes les marchandises importées au Burundi sans concurrence aucune.


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