L’UE veut limiter les salaires des patrons des sociétés cotées en Bourse

Redigé par Le Point.fr
Le 9 mars 2013 à 04:14

La Commission européenne veut limiter les salaires des dirigeants de toutes les sociétés cotées en Bourse dans l’UE, a déclaré le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) à paraître dimanche.
"Pour toutes les entreprises cotées en Bourse dans l’Union européenne, les actionnaires devront décider du niveau des salaires, y compris des parachutes dorés", et les rémunérations devront être plus transparentes, a déclaré Michel Barnier au journal (...)

La Commission européenne veut limiter les salaires des dirigeants de toutes les sociétés cotées en Bourse dans l’UE, a déclaré le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung (FAS) à paraître dimanche.

"Pour toutes les entreprises cotées en Bourse dans l’Union européenne, les actionnaires devront décider du niveau des salaires, y compris des parachutes dorés", et les rémunérations devront être plus transparentes, a déclaré Michel Barnier au journal allemand.

"Les actionnaires devront décider du niveau des salaires, y compris des parachutes dorés", a déclaré le commissaire européen Michel Barnier, Commissaire Européen, le 31 janvier 2013, à Bruxelles. © JULIEN WARNAND / Maxppp

"Il s’agit de revenir à une économie sociale de marché, a-t-il justifié. Les entreprises ne doivent pas être des magasins en libre-service pour les dirigeants. (...) C’est pourquoi nous devons rendre le pouvoir aux actionnaires dans les sociétés."

Rémunérations "abusives"

La Commission européenne a été encouragée par un référendum suisse début mars qui a plébiscité une initiative limitant les rémunérations "abusives" des patrons de sociétés helvétiques cotées et interdisant les parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons qui ont souvent défrayé la chronique, que ce soit en Suisse, dans l’Union européenne ou aux États-Unis. Bruxelles prévoit de présenter un certain nombre de mesures similaires d’ici la fin de l’année.

Les Européens ont toutefois reporté début mars un texte visant à plafonner les bonus des banquiers, devant le refus isolé de la Grande-Bretagne d’accepter le texte en l’état. Mais Michel Barnier s’est montré confiant sur les chances d’un compromis avec Londres : "Nous allons voir si certains détails doivent encore être améliorés aux yeux des Britanniques", a-t-il déclaré. Cependant, "nous devons rester attachés à l’essentiel de nos propositions", a-t-il insisté.


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