L’ADC Ikibiri ne salue pas l’investiture du nouveau premier vice-président de la République. L’angle de vue de cette coalition politique converge vers celui de la partie du parti UPRONA qui est dirigé par Charles Nditije conjointement avec Evariste Ngayimpenda.

La coalition ADC Ikibiri lance un appel à la communauté international de rester au côté du Burundi parce qu’un conflit politique peut naître et dégénérer en affrontement. Léonce Ngendakumana, président de l’ADC Ikibiri, se dit très étonner que Prosper BAZOMBANZA ait prêté serment alors qu’il n’a pas été envoyé par son parti politique, l’UPRONA et sans la présence dudit parti et les autres partis politiques qui ont des représentants au parlement. Sur ce, l’ADC Ikibiri trouve que cela vient empiéter les Accords de paix d’ARUSHA ainsi que la Constitution burundaise. Ce comportement vient faire taire tous les voix qui se prononcent contre les fautes du pouvoir, contre le 3eme mandat de Pierre NKURUNZIZA bref contre toute protestation de la révision de la constitution, ajoute Léonce Ngendakumana.
Charles Nditije et l’ADC Ikibiri au même diapason
La partie du parti UPRONA dirigé par le comité central dit qu’il ne reconnait pas Prosper BAZOMBANZA comme un premier vice-président de la République envoyé par l’UPRONA. Cette partie de l’UPRONA dit que ce « nouveau élu » a été envoyé par les traitres de l’UPRONA en complicité avec le CNDD-FDD.

Le député charles Nditije fait savoir que, au moment où Prosper BAZOMBANZA a été approuvé sans une seule voix d’un mudasigana (membres du parti UPRONA) sauf le parlementaire Bonaventure Niyoyankana. Ce dernier étant connu qu’il ne veut pas voir l’UPRONA unifiée, dit Charles Nditije. Nditije ajoute que Prosper BAZOMBANZA ne vient que pour défendre les intérêts du CNDD-FDD et surtout donner son approbation au 3em mandat de Pierre NKURUNZIZA. Selon Charles Nditije, le nouveau premier vice-président vient au compte du CNDD-FDD et non de l’UPRONA.
Prosper BAZOMBANZA qui a prêté serment ce vendredi dans les fonctions de 1er vice-président de la République, avait pourtant eu beaucoup de mise en garde des urponistes de Mwaro, sa province d’origine. Ces upronistes de Mwaro lui exhortaient de ne pas accepter les « chouchoutages » de Bonaventure Niyoyankana, Concilie Nibigira et Gaston Sindimwo. Ces derniers ayant été exclus du parti UPRONA jusqu’à nouvel ordre chose que eux même ne réfutent pas.
Les analystes de la politique burundaise trouvent que le parti CNDD-FDD qui assure le pouvoir au Burundi est en train de créer une camaraderie avec les ailes « Nyakuri » des partis adversaires à lui. Ici, les exemples qui sont donné sont le parti FNL, l’UPD, le FRODEBU et l’UPRONA qui semble subir le même sort de la « nyakurisation ». Dans tous ces exemples, il est noté que bien qu’il existe le FNL dit de « Jacques Bugirimana », les pro-Rwasa semblent être en surnombre. La situation étant la même au sein de l’UPD Zigamibanga où ceux qui sont derrière Chauvineau Murwengezo sont nombreux que ceux qui sont pour Zedi Feruzi qui est reconnu par le ministère de l’intérieur comme président du parti UPD Zigamibanga.
La crise que connait le parti de Rwagasore actuellement semble à la mode de la « nyakurization ». Une grande partie de l’URPONA admet l’autorité de Charles Nditije et Evariste Ngayimpenda alors que le gouvernement burundais reconnait celle de Concilie Nibigira.
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