La carence en vérité de la sphère politique burundaise fait courir un risque aux élections de 2015

Redigé par IGIHE
Le 13 février 2014 à 05:21

Le climat politique au Burundi, au cours de l’année 2013, a été marqué par des tentatives de dialogue ouvert sur la gestion des institutions gouvernementales bien que les assorties de ces dialogues ont été rarement prises en considération. Les politiciens sont appelés à se dire la vérité pour permettre la tenue de bonnes élections paisibles en 2015.
A moins d’un an de la tenue des élections de nouveaux dirigeants du pays, le Forum pour la Conscience et le Développement, FOCODE en sigle, a organisé un (...)

Le climat politique au Burundi, au cours de l’année 2013, a été marqué par des tentatives de dialogue ouvert sur la gestion des institutions gouvernementales bien que les assorties de ces dialogues ont été rarement prises en considération. Les politiciens sont appelés à se dire la vérité pour permettre la tenue de bonnes élections paisibles en 2015.

A moins d’un an de la tenue des élections de nouveaux dirigeants du pays, le Forum pour la Conscience et le Développement, FOCODE en sigle, a organisé un atelier au cours de laquelle il a présenté une étude d’analyse de l’évolution du contexte politique au Burundi en 2013. Une étude a été commandité par le FOCODE dans l’optique de contribuer dans les préparations des élections de 2015. Pacifique Nininahazwe qui est le président du FOCODE trouve qu’ une ressemblance se dégage entre les évènements actuels et ceux qui ont marqué l’an 2010. Ici, le président du FOCODE donné l’exemple des conflits qui secouent l’UPRONA, l’emprisonnement de Frédéric Bamvuginyumvira, la radiation d’Isidore Rufyiri du barreau de Bujumbura et tout autre barreau au Burundi.

Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE

L’auteur de cette étude analytique, le consultant Vincent Nkeshimana a soulevé les entraves qui peuvent se présenter aux politiciens et les amenant à ne pas participer massivement dans les élections de 2015. Parmi ces contraintes, Vincent Nkeshimana cite les jeunes partisans du CNDD-FDD appelés « Imbonerakure » qui, ces derniers, constituent un agent dérangeant pour les autres partis politiques, surtout ceux de l’opposition.

L’autre entrave que Vincent Nkeshimana invoque est la corruption que les politiciens donnent à la population ainsi que d’autres formes de manipulations. De plus, le consultant parle aussi du parti au pouvoir qui est accusé de créer des divisionnismes au sein des autres partis politiques en mettant en place des ailes pro régime dans ces derniers.

Vincent Nkeshimana, consultat

Dans cette étude réalisée par Vincent Nkeshimana, il est noté que le secteur de la justice devrait être indépendant pour que les fautes commises par les autorités de l’Etat, de la police ainsi que d’autres personnalités puissent être sanctionnées. Il est demndé aux dirigeants de ne pas s’ingérer dans des mesures prises par la justice.

Vous saurez que, bien que des concertations aient été organisées à l’intention des politiciens autour du projet de révision de la Constitution, les invités dans cet atelier trouve que si le parti au pouvoir ne rompt pas avec sa pratique d’ingérence dans les affaires des autres partis politiques, le CNDD-FDD aura montré qu’il n’est pas pour la démocratie.

Agathon Rwasa, invité à cet atelier, a donné l’exemple de problèmes qui sont actuellement dans le parti UPRONA là où il est remarquable qu’il y a une mainmise du pouvoir. Pour Agathon Rwasa, si le pouvoir de Bujumbura n’y ‘était pour rien, il aurait attendu que l’UPRONA tienne son congrès de ce 16 Février pour avoir par la suite des propositions de noms des successeurs des membres du gouvernement qui ont quitté récemment leurs postes. Mais, comme poursuit Agathon, des noms sont déjà parvenus au président de la République d’une provenance non-légale.


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