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La célèbre maison d’édition Pearson compte soutenir les écrivains rwandais

Redigé par
Le 12 août 2011 à 06:14

Elvis Nibomari
Sarah Mc Lean, la directrice commerciale de « Pearson Education », une maison d’édition britannique, révèle sa stratégie pour améliorer le niveau des écrivains rwandais.
« Il faut regrouper les auteurs rwandais avec d’autres auteurs de la région, plus expérimentés », a-t-elle déclaré lors de la célébration, ce jeudi, du partenariat entre « Pearson Education » et le ministère de l’éducation.
Ce partenariat permettra de fournir des livres d’apprentissage aux écoles. Au départ, l’entreprise a (...)

Elvis Nibomari

Sarah Mc Lean, la directrice commerciale de « Pearson Education », une maison d’édition britannique, révèle sa stratégie pour améliorer le niveau des écrivains rwandais.

« Il faut regrouper les auteurs rwandais avec d’autres auteurs de la région, plus expérimentés », a-t-elle déclaré lors de la célébration, ce jeudi, du partenariat entre « Pearson Education » et le ministère de l’éducation.

Ce partenariat permettra de fournir des livres d’apprentissage aux écoles.

Au départ, l’entreprise a choisi le rwandais Emmanuel Murenzi pour qu’il coproduise, avec son homologue ougandais, James Lyagoba, « New Primary English » : un livre d’apprentissage de la langue anglaise. 

« La coopération est merveilleuse… leur livre est d’une grande valeur didactique au primaire », affirme Rosebell Otieno de la maison « East African Publishers ».

Cette première expérience de coopération ne calme pas les maux qui gangrènent le « petit monde » des écrivains rwandais.
 
Le marché du livre reste instable et peu régulé tandis que le coût de publication est, selon les jeunes talents, « exorbitant ».

Finalement, le lecteur potentiel manque l’habitude d’ouvrir un livre.

A l’heure actuelle, « Pearson Education » va se charger d’améliorer la qualité du contenu que les auteurs proposent au lecteur rwandais, en maintenant la stratégie de regrouper les plus expérimentés et les moins expérimentés.

Et quant à Murenzi, pionnier de cette stratégie, l’amélioration du niveau des écrivains peut prendre une autre tournure.

« La qualité du contenu peut être améliorée si les maisons d’édition fassent confiance et soutiennent financièrement les écrivains dépourvus de moyens ».

Toutefois, le ministère de l’éducation ne voit pas le manque de moyens financiers comme fatal. Selon, Erasme Rwanamiza, Directeur Général au MINEDUC, « Les auteurs ne devraient pas se décourager, ils peuvent toujours publier leurs œuvres à partir de la nouvelle technologie en ligne notamment, sur les sites web ». 


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