La Commission Parlementaire des Comptes publics convoque les mauvais gestionnaires de RAB

Redigé par IGIHE
Le 28 décembre 2016 à 09:34

La Commission Parlementaire des Comptes de l’Etat a convoqué les dirigeants de RAB (Rwanda Agriculture Board) pour les sermoner à cause des erreurs de mauvaise gestion qu’ils répètent et qui reviennent à chaque année budgétaire.
En effet, pour l’exercice budgétaire 2015/16, l’OAG (Office de l’Auditeur Général) a relevé 35 fautes de gestion du patrimoine du RAB, de la passation de marchés publics avec les tiers, de qualité de services que RAB offre aux paysans éleveurs et autres fermiers agricoles et des (...)

La Commission Parlementaire des Comptes de l’Etat a convoqué les dirigeants de RAB (Rwanda Agriculture Board) pour les sermoner à cause des erreurs de mauvaise gestion qu’ils répètent et qui reviennent à chaque année budgétaire.

En effet, pour l’exercice budgétaire 2015/16, l’OAG (Office de l’Auditeur Général) a relevé 35 fautes de gestion du patrimoine du RAB, de la passation de marchés publics avec les tiers, de qualité de services que RAB offre aux paysans éleveurs et autres fermiers agricoles et des fautes dans la mise en application du Budget alloué à l’institution.

PAC a relevé que pour cet exercice budgétaire 2016-17 en cours, il a été accordé à l’institution (RAB) quelques 24 milliards de francs qui iront essentiellement à la promotion de l’agriculture et l’élevage pour une plus grande productivité, à la recherche y relative, à la formation des éleveurs et fermiers aux techniques informatiques et technologiques.

PAC reproche aux dirigeants de RAB le fait qu’ils ne justifient pas l’oroigine d’un compte contenant 1 milliard de franc qui a été retracé en 2015, 114 millions de francs de dettes non recouvrées par l’institution, 610 millions de francs de dette à long terme également non recouvrée, dix marchés publics qui doivent être relancés pour la troisième fois et qui ont coûté 42 millions de francs.

RAB est l’une des institutions publiques qui a été le plus convoquée pour fautes graves de gestion qui se sont répétées tous les ans.

La Présidente du Conseil d’Administration de RAB, Rose Gahakwa, avait alors déclaré à la comparution devant la PAC que les mauvais gestionnaires et autres corrompus avaient été punis au fur et à mesure qu’ils avaient été démasqués. Elle avait alors dit que les détourneurs du Projet national GIRINKA avaient été sérieusement poursuivis.

"Il aurait fallu que les auditeurs internes à RAB démasquent ces erreurs avant la descente de l’OAG.Ceci est signe qu’il y a un problème que nous ne connaissons pas encore. Vous devez nous aider pour le savoir", a dit le Député Thierry Karemera.

Un autre député s’est montré très révolté par cette persistance d’erreurs patentes qui impactent sur la sécurité alimentaire du pays.

"Il faut dire que probablement la sécurité alimentaire commence par le DG de RAB avant de donner des miettes aux fermiers", a-t-il dit.

Le Député Théoneste Karenzi trouve qu’il a été prodigué 123 conseils utiles à RAB qui n’a pu les suivre qu’à 70%. Il a alors tancé la Présidente du Conseil d’Administration de RAB qui est l’organe suprême. Il lui a demandé pourquoi ce Conseil n’a pas redressé ces erreurs.

Le Dirigeant de RAB a indiqué qu’il s’observe des relations de collaboration entre les instances dirigeantes et les agents de RAB. Cela n’a pas plus aux députés qui trouvent que ces erreurs ne sont pas mineures ; que c’est la raison pour laquelle les dirigeants de RAB sont convoqués de façon intempestive par le parlement.

Source : Ubukungu.rw


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité