La crise burundaise conçue pour embraser le Rwanda

Redigé par IGIHE
Le 10 juin 2015 à 01:28

Un transfuge du Service Central de Renseignement Burundais fait des revelations aussi malheureuses qu’inquiétantes sur le sort reserve aux fragiles démocraties (Burundi/Rwanda) de cette Afrique Centrale.
Adieu le jeu démocratique flamboyant de la Société civile burundaise, véritable garde-fou contre les dérapages du pouvoir !
Adieu les tentatives rwandaises d’érections d’infrastructures socio économiques citoyennes promouvant une véritable indépendance économique du citoyen qui participe pleinement (...)

Un transfuge du Service Central de Renseignement Burundais fait des revelations aussi malheureuses qu’inquiétantes sur le sort reserve aux fragiles démocraties (Burundi/Rwanda) de cette Afrique Centrale.

Adieu le jeu démocratique flamboyant de la Société civile burundaise, véritable garde-fou contre les dérapages du pouvoir !

Adieu les tentatives rwandaises d’érections d’infrastructures socio économiques citoyennes promouvant une véritable indépendance économique du citoyen qui participe pleinement et sainement à la Productivité nationale ! Parmi ces infrastructures on citera la Mutuelle de Santé, Institutions de Microfinance et Banques à la portée du citoyen ! Adieu les institutions garde-fou de protection et réhabilitation des droits des citoyens (Ombudsman,Commission Rwandaise des Droits de l’Homme,).

D’après le transfuge, c’est tout un plan bien conçu pour écraser toute velléité de naissance d’une culture démocratique. Il pointe du doigt le régime actuel burundais pour sa tentative de réethniciser la société burundaise.

En cela les elements des FDLR rwandaises sont essentiels dans cette manoeuvre de destabilization de la sokciété burundaise actuelle. Si Nkurunziza parvient à gagner son ticket ensanglanté pour la compétition au 3ème mandate, va-t-il permettre un autre gâchis au Rwanda ?

Confidences sur la génèse de la violence au Burundi et AFFAIRE DES IMBONERAKURE SUR LE TERRITOIRE DE LA RDC A KILIBA ONDES (Office National du Sucre de Kiliba/Uvira)

Tout a commencé vers la fin de l’année 2013. L’objectif était : donner aux jeunes miliciens une formation militaire et des armes afin qu’un jour determine, il leur soit donné mission d’attaquer les quartiers dits "QUARTIERS DES TUTSI", rapport le dissident. Il rapport ensuite que l’affaire s’est ébruitée, le camp d’entrainement découvert.

La structure de commandement de ce camp de formation militaire des Imbonerakure avait à sa tête Gén. Adolphe NShimirimana avec un certain Kazungu comme Chef de Ravitaillement. Un certain Ndombolo est cité comme distributeur des armes aux jeunes miliciens après leur formation.

Le dissident dit que tout ceci constitue le plan D qui a échoué. Il a eu la responsalibité d’organiser un Plan E a-t-il dit consistant à attaquer le Burundi comme une rebellion accompagnée d’actions de destabilization dont l’occasionnement d’accidents de voitures, l’empoisonnement de personnalités par injection et introduction de Super Glue par l’orifice auriculaireou de goutellettes d’essence par voie oculaire, les camps de policiers (dortoirs), l’université du Burundi (campus).

Selon cet informateur, il a été stocké des armes et munitions dans des caches d’armes éparpillées partout dans le pays, dans les Quartiers Cibitoke chez le chef des démobilisés, ӑ Kirundo chez GIHAHE, à Buterere dans une maison gardée par les policies, à Kanyosha chez Karorero alias the killer, à Buringa de la Commune de Gihanga chex un certain Ndombolo, à Kamenge chez le Gén. Adolphe Nshimirimana, à Muyinga chez le Chef du Servicechez le gouverneur/le chef des démobilisés (TUBONAKURE)…

Les FDLR, des Experts recrutés dans les hauts cercles

« Au chapitre des ex-Interahamwe et des ex-Mayimayi au service du parti au pouvoir CNDD-FDD et au service de l’Etat Burundi : il y a un homme nommé Ruda et une femme nommée Victoire, tous deux ex-Interahamwe qui travaillent à la permanence nationale du parti CNDD-FDD et autres [autres personnes] non encore identifiées.
Au service du Gouvernement burundais, Makelele et un autre Tshombe, tous ex-Mayimayi travaillent au service national de Renseignement burundais.

A la présidence de la République, deux individus Elie et Jean sont commis. Ils sont tous des ex-Interahamwe. Le nommé Jean est souvent utilisé dans la distribution des armes aux jeunes Imbonerakure”, a-t-il précisé ajoutant que beaucoup d’autres non encore identifiés sont au service de l’Etat du Burundi.

Coordination et approche fraternelle entre EX-INTERAHAMWE, EX-MAYMAY ET LES IMBONERAKURE pour préparer la guerre contre le Rwanda

Le recrutement des EX-INTERAHAMWE est conçu pour attaquer les TUTSI rwandais, les EX-MAYIMAYI sont des Congolais contre les BANYAMULENGE, les IMBONERAKURE sont des Burundais-Démobilisés contre les TUTSI burundais, a-t-il indiqué montrant la conception de la suite des événements par certains généraux du CNDD-FDD ainsi que par le Président NKURUNZIZA et son parti CNDD-FDD.

Selon l’informateur le chef des Opération et des Affaires Techniques de ce plan désigné est Ferdinand BARARYANA tandis que le chef des affaires politiques dudit plan est un EX-INTERAHAMWE nommé CYUGAZO. Il est secondé par un certain RUDA Emile lui aussi EX-INTERAHAMWE.

« 

LA LISTE DES JEUNES IMBONERAKURE QUI REPRESENTAIENT LES AUTRES AU CONGO A KIRIBA ONDES

NZOYISABA Juvénal qui représentait ceux de NGOZI
NIMBONA Alexis qui représentait ceux de BUJUMBURA-MAIRIE
NTAKARUTIMANA Innocent qui représentait ceux de MURAMVYA
CIMPAYE Edmond qui représentait ceux de KIRUNDO
NAHIMANA Vénérant qui représentait ceux de BUJUMBURA-RURAL
NDUWIMANA Claude qui représentait ceux de GITEGA
NDUWIMANA Dieudonné, logistique
NDAYISHIMIYE, chargé de l’encadrement interne.

 »

Le Dissident produit une liste de 23 opposants éliminés par le Parti de Nkurunziza entre 2010 et 2014 sous l’oeil complaisant du Gouvernement burundais. La liste en question indique la date de leur assassinat, leur appurtenance politique et les noms d’officiers du Service National de Renseignement ou des miliciens Imbonerakure charges de les exécuter.


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