La dame Kirungi guérie du cancer du cerveau inspire d’autres patients

Redigé par Olga
Le 2 février 2017 à 02:30

La Journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée le 4 février de chaque année avec objectif d ‘aider les gens à être plus vigilants contre les risques de ce cancer. Des stratégies de prévention de ce mal, son dépistage et traitement ; tout est débattu au cours de cette journée mondiale.
Elle est instituée par l’Union Internationale pour le Contrôle du Cancer(UICC) pour mieux évaluer l’atteinte des objectifs de la déclaration mondiale contre le cancer, écrits en 2008 ANNE KIRUNGI Anne Kirungi, (...)


La Journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée le 4 février de chaque année avec objectif d ‘aider les gens à être plus vigilants contre les risques de ce cancer. Des stratégies de prévention de ce mal, son dépistage et traitement ; tout est débattu au cours de cette journée mondiale.

Elle est instituée par l’Union Internationale pour le Contrôle du Cancer(UICC) pour mieux évaluer l’atteinte des objectifs de la déclaration mondiale contre le cancer, écrits en 2008

ANNE KIRUNGI
Anne Kirungi, 43 ans, rwandaise, est guérie du cancer du cerveau. Elle partage son histoire avec Women Today à qui elle confie ses dures moments d’ épreuve et sa convalescence.
Son Histoire…
Quelques années plus tôt, Kirungi avait une vie parfaitement accomplie d’après ce qu’elle nous a affirmé. Elle travaillait comme manager dans le secteur privée. Elle est mère d’un garçon de huit ans. Elle était rutilante de santé.
Mais tout son petit monde a basculé quelques années plus tard quand elle fut diagnostiquée d’un cancer du cerveau de Niveau 2.

« J’étais si apeurée mais je me forçais d’accepter la situation. J’étais encore si jeune. J’avais une famille qui ne dépendait que de moi. Je me suis mise à faire mon testament. Ma plus grande peur n’était pas mourir comme vous pouvez le penser, mais de laisser tomber des gens qui dépendaient de moi.

Comment tout a commencée…
Tout a commencé en juin 2015, quand Kirungi a commencé à sentir des crampes d’estomac très sévères quand elle terminait son repas ou bien même quand ses menstruations allaient commencer….choses très inhabituelles dans son cas.

« Au début, j’ai cru que j’avais des ulcères parce que j’avais beaucoup de ces symptômes comme le mal de dos, mal de tête, crampes d’estomac,…et j’ai commencé à réaliser que mon corps avait complètement changé. J’ai pris la décision de consulter un autre médecin. Il m’ordonna plusieurs médicaments pour faire diminuer la douleur. Mais ça n’a pas marché. »

Par la suite, elle rencontra un gynécologue/obstétricien/oncologue dont les révélations allaient changer la vie. Apres l’avoir examiné, le docteur lui fit savoir « Je n’aime pas ce dont je vois, et franchement je suspecte que vous avez un cancer cervical. »

Elle ne l’a pas cru ou plutôt elle ne voulait pas le croire quoi qu’Il l’assura que d’autres tests pourront révéler si ses suspicions étaient vraies ou fausses. Entre temps il lui donna quelques médicaments pour faire diminuer la douleur.
Apres avoir fait une biopsie et d’autres tests, elle attendit un mois.

« Ce mois d’attente fut vraiment difficile parce que je ne savais pas à quoi m’attendre. Je commençais à observer plus consciencieusement les différents symptômes que j’avais eus l’année durant et espérer que je n’avais pas perdu beaucoup de temps avant de visiter ce docteur.

Le fait qu’elle avait vécu avec la maladie pendant longtemps sans qu’elle ne le remarque devint un tournant décisif dans sa vie. C’est là qu’elle réalisa son besoin de se battre pour sa vie avec toute son énergie.

« Je savais ce qu’un cancer voulait dire avant même de rencontrer le docteur. J’étais si dépassée par les événements car c’est vraiment terrifiant. Un moment vous êtes si pleine de vie et un autre vous vous sentez si inutile », se plaignait-elle !
L’épreuve….
Avec l’aide de sa nièce qui poursuivait ses études de médecine au Japon et ses amies, elles ont mobilisé de l’aide à la fin du mois de janvier 2016 et elle put aller à Bangalore en Inde pour son traitement.

Kirungi pendant la chimiothérapie
Elle devint anémique à la fin de l’année 2016 avec son hémoglobine à 3,7 pour cent et elle subit une transfusion sanguine avant son départ pour l’Inde. Apres une semaine, elle était capable de faire des tests pour confirmer la largeur de la tumeur. Elle put en même temps choisir le meilleur hôpital de grande réputation.
Le 11 février, elle commença sa première session de chimiothérapie. Sa peur de la chimiothérapie volatilisée, elle a subi trois séances jusqu’en avril et une radiothérapie en mai pour diminuer la tumeur.
Elle nous raconte que malgré les fortes douleurs, elle était lucide et confiante en elle-même. En faisant des recherches sur internet, elle était capable de trouver des suppléments pour contrer les effets secondaires de la chimiothérapie et pouvoir fortifier son immunité.

« C’est ainsi que je n’ai pas perdu beaucoup de cheveux et les effets par trop remarquables. Mes ongles et ma peau n’ont pas trop changé et elles ont pu reprendre la forme normale en un temps record », a-t-elle remarquée

Comment elle y est arrivée….
Kirungi explique que dans tout ce qui se passait, elle ne manquait jamais d’être optimiste. Elle a pu y arriver en maintenant son moral au quotidien.

« Avant que je ne sois diagnostiquée du cancer, je suivais un régime alimentaire. Je ne mangeais plus de sucre ni ne prenait du lait. Naturellement j’avais perdu du poids. Je faisais aussi beaucoup d’exercices physiques. Tout ça m’a permis de m’en sortir. J’ai aussi arrêté de consommer la viande rouge pour éviter d’empoisonner mon corps car je savais que sous traitement, le corps ne peut supporter les protéines animales.
Malgré son épreuve, Kirungi a pu vaincre son cancer après avoir terminé son traitement . Elle a fait un check-up deux fois de suite. Il s’est révélé que le cancer était guéri et, ainsi, elle a pu reprendre le cours normal de sa vie.

Elle utilise son témoignage pour redonner de l’espoir aux gens qui sont atteints du cancer et ceux qui ont le VIH Sida pour qu’ils aient une existence productive et puissent achever leurs objectifs dans la vie.

Le grand rêve de Karungi serait d’écrire un livre avec le titre similaire au thème de la journée mondiale de la lutte contre le cancer de cette année : « We can,I can ».

Traduit du Newtimesrwanda


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