L’exploration minière a accru les attentes de l’économie rwandaise après que les échantillons de l’or dans la province du Nord ont été jugées de bonne qualité.

La semaine dernière, Stanislas Kamanzi, ministre des Ressources naturelles, a visité les sites aurifères en Miyove et Gicumbi et il a encouragé la direction du plus grand explorateur en or, Rogi Mining, de continuer sa recherche constante.

Le Rwanda, qui a déjà d’importants gisements de cassitérite, de coltan et de wolfram, cherche à diversifier sa base minérale.

S’adressant à The New Times, Kamanzi a exprimé sa satisfaction concernant l’exploration actuelle du métal précieux, citant la possibilité d’un décollage économique due à l’exportation prévu de grandes quantités d’or de haute qualité.

« Je suis très satisfait des progrès réalisés sur le terrain, nous sommes optimistes au potentiel aurifère au Rwanda. Par exemple, pour la zone Miyove, les échantillons qui ont été analysés ont montré des résultants très satisfaisant, à la fois en surface et en profondeur où le forage a été effectuée à plus de 150 mètres sous terre, »a expliqué Kamanzi.

La note est cohérente, ce qui est une indication de la présence d’une bonne qualité de gisements d’or encore plus loin en dessous, surtout à Gicumbi. L’or est parmi les ressources potentielles qui sont explorées avec dans les zones ciblées, dont les Nyagatare, Kirehe, Muhanga et de Musebeya.

Afin d’attirer les investissements dans le secteur minier, le gouvernement a signé un contrat avec Beak Consultants, une société basée en Allemagne, pour effectuer des études géologiques.

« Grâce à cela, le gouvernement espère que ledit secteur va devenir plus important pour soutenir le développement économique, la création d’emplois et l’éradication de la pauvreté », selon un communiqué du ministère.

Le gouvernement cherche également à augmenter la production d’autres minerais, y compris tantalite, l’étain, le tungstène, le niobium et le lithium.