Comparution ce vendredi du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa, devant le Tribunal de Grande Instance de Bujumbura. La défense de Mbonimpa plaide pour la libération provisoire de leur client pour cause de maladie, le diabète et l’âge avancé. Le Procès a été mis en délibéré.
Une foule immense était entassée devant les locaux du Tribunal de Grande Instance de Bujumbura, certains étaient venus soutenir le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa et d’autres avaient soif de connaitre la vérité sur les propos tenus par Mbonimpa concernant la présence des jeunes burundais à Kiliba Ondes pour y effectuaient des exercices paramilitaires.
A l’entrée du Tribunal, on pouvait remarquer un grand nombre de policiers et parmi eux, se trouvait un policier qui prenait les images de ceux qui étaient venus soutenir ce défenseur des Droits de l’Homme.

Le président de l’APRODH est arrivé au Tribunal aux alentours de 10h45min à bord du fourgon de la Prison Centrale de Mpimba. A son arrivée, il a été accueilli par des acclamations de la foule, chantonnant des chants en son honneur.
Au début de l’audience, le Ministère Public, Arcade Nimubona, a rappelé à Pierre Claver Mbonimpa les chefs d’accusations qui sont entre autre : l’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays, faux et usages de faux sur les propos qu’il a tenu concernant la présence des jeunes burundais dans la République Démocratique du Congo pour y effectuer des exercices paramilitaires.

Quatre magistrats qui avaient pris part dans ce procès ont demandé à Pierre Claver Mbonimpa de se défendre mais ce dernier a indiqué qu’il ne peut le faire avant sa libération provisoire comme prévoit la loi burundaise. Les avocats de Mbonimpas en se basant sur l’article 132, ont démontré qu’au cours du jugement, le siège peut statuer sur la libération provisoire d’un détenu ayant une maladie incurable, comme Mbonimpa qui est diabétique depuis 2010 et il a plus de 60 ans mais le Ministère public a rejeté mainte fois cette demande.
Maitre Antoine Nzobandora, un des avocats de la défense de Mbonimpa a rappelé le circulaire du 27 Aout 2014 qui indique qu’un détenu qui a plus de 60 ans et ayant une maladie incurable doit bénéficier d’une libération provisoire. Maitre Antoine Nzobarinda a fait remarquer que Pierre Claver Mbonimpa est diabétique et a plus de 60 ans, donc il est dans ses droits de demander sa libération provisoire.

La défense de Mbonimpa affirme détenir toutes les preuves sur les propos tenus par son client mais qu’il doit d’abord bénéficier de la libération provisoire pour pouvoir divulguer toutes ces informations. Même si Arcade Nimubona a continué de demander la poursuite du procès avec Mbonimpa en prison, les magistrats ont décidé que ce procès soit mis en deliberee.
Rappelons que lors de ce procès, trois personnes sur cinq que Pierre Claver Mbonimpa avaient annoncé qu’ils avaient péri en République Démocratique du Congo étaient eux aussi présent pour montrer qu’ils sont encore en vie et de demander à être indemniser par Mbonimpa.


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