La dégradation des sols au sommet des préoccupations du gouvernement du Burundi

Redigé par Mariella Bukuru
Le 17 septembre 2013 à 05:33

La dégradation des sols cause non seulement la perte de la fertilité des sols mais aussi l’erosion, l’appauvrissement de la biodiversite, la disparition des especes fourragères appellées à haute valeur brometologique, la destabilisation des sols, la destruction des routes et des ponts, la polution des lacs et des rivieres et bien d’autres.
Sous le theme "Investir dans la gestion durable des sols", un atelier a été organisé ce mardi 17 Septembre 2013, par le ministère de l’eau, de l’environnement, de (...)

La dégradation des sols cause non seulement la perte de la fertilité des sols mais aussi l’erosion, l’appauvrissement de la biodiversite, la disparition des especes fourragères appellées à haute valeur brometologique, la destabilisation des sols, la destruction des routes et des ponts, la polution des lacs et des rivieres et bien d’autres.

Sous le theme "Investir dans la gestion durable des sols", un atelier a été organisé ce mardi 17 Septembre 2013, par le ministère de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme (MEEATU) à l’intention des membres du gouvernement, des representants du peuple, des corps diplomatiques et consulaires accredités au Burundi ainsi que des representants des organisations nationales et internationales.

L’objectif de cet atelier était de sensibiliser et de faire le plaidoyer pour l’implication des differents acteurs notamant : les planificateurs, les décideurs politiques, les élus du peuple, les bailleurs des fonds, les partenaires de developpement pour leur permettre d’opérer un choix judicieux dans la planification du developpepent économique et social du Burundi.

Dans son discours d’ouverture dudit atelier, Dr Rurema Deo-Guide, chef de cabinet à la deuxieme Vice-Presidence de la Republique du Burundi, a fait savoir que la protection de l’environnement ainsi que la gestion durable des ressources fait partie des grandes preocupations du gouvernement du Burundi. L’organisation de cet atelier vient au moment opportun dans la mesure où elle va contribuer à la mise en oeuvre effective des programmes que le gouvernement s’est assignés à réaliser à savoir l’amelioration de la législation sur la conservation et la protection des sols, la protection des forets, des boisements et de la biodiversite, la lutte contre la pollution, l’assainissement des milieux, la prise en compte des changements climatiques ainsi que la restauration de la fertilite des sols, a-t il renchéri.

Pour le ministre de l’eau, de l’environnement, du territoire et de l’urbanisme, "parler de la dégradation des sols et de sécheresse au Burundi, c’est parler de la pauvreté, de la famine et de la faim dans la mesure où notre pays étant essentiellement agricole, le sol représente son principal capital.
Le ministre a salué la mise en place des stratégies et des plans d’Action sur la lutte contre la dégradation des sols, qui vient à point nommé même si les populations notamment celles de Kirundo et Muyinga pensent que cela avait trainé.

En tant qu’une autorité étatique en charge de l’environnement, il demande l’appui technique financier auprès du fonds Mondial pour l’environnement (FEM) pour exécuter le projet de renforcement des capacites pour une gestion durable des Sols au Burundi et interpelle tout le monde sans excéption aucune à la sauvegarde du "sol" qui est le capital principal pour notre pays essentiellement agricole.


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