La femme burundaise, militante pour le changement

Redigé par IGIHE
Le 27 mars 2014 à 10:56

L’Institut Français de Bujumbura a organisé une visite guidée pour les journalistes dans l’optique de montrer la place de la femme dans la société sur base d’une étude qui a été faite sur le thème de’’Femmes en Résistance’’.
Le photojournaliste français, Pierre-Yves Ginet qui a animé cette rencontre à commencer par l’éclaircissement de la différence qui existe entre le métier de photojournaliste et celui de photographe. Selon Ginet, le journaliste-photographe, son devoir n’est pas celui de prendre de jolie photo (...)

L’Institut Français de Bujumbura a organisé une visite guidée pour les journalistes dans l’optique de montrer la place de la femme dans la société sur base d’une étude qui a été faite sur le thème de’’Femmes en Résistance’’.

Le photojournaliste français, Pierre-Yves Ginet qui a animé cette rencontre à commencer par l’éclaircissement de la différence qui existe entre le métier de photojournaliste et celui de photographe. Selon Ginet, le journaliste-photographe, son devoir n’est pas celui de prendre de jolie photo mais par contre celui de prendre des photos ayant une signification

Dans cette visite guidée pour la presse, sous le thème de’’Femmes en Résistance’’, Pierre-Yves Ginet a organisé une exposition de photo illustrant de braves femmes n’ayant qu’un seul objectif, celui de militer pour les droits de la femme.

Ginet a fait savoir que cet combat à la défense des droits de la femme a pris naissance en Argentine sur la ’’Place de Mai’’ où 14 femmes ont résisté contre le pouvoir de l’époque qui ne faisait qu’opprimé ceux qui ne partageaient pas les mêmes idéologies politiques. Certains ont été tués, torturés, portés disparus.... Ces femmes ont par la suite organisé des rencontres pour protester contre ce pouvoir en place et de demander à ce dernier de leur monter les corps des disparus. Elles ont fini par s’entretenir avec ce pouvoir.

L’autre exemple évoqué était celui du Japon à Fujimori dans les années 1995 jusqu’en 2000 où ’État voulait diminuer les naissances. Les femmes subissaient des opérations forcées qui les empêcher de concevoir. Arrêtées, enchainées, torturées, anesthésiées et par la suite opérées sauvagement, cela illustraient le calvaire de ces femmes.

Une femme du nom de Hilaria Supa Huama s’est levée avec un objectif, celui de sensibiliser toutes ces femmes maltraitées de ne plus avoir peur mais de porter plainte en justice.

Selon les observations de Pierre-Yves Ginet, certains pays ont déjà connus des femmes qui militent pour leur droits : Burundi, Rwanda, Allemagne, Cambodge, Libye, Palestine, Kossovo, Soudan, Nepal et l’Argentine.


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