Même si le ministère ayant les sports dans ses attributions atteste avoir payé certaines dettes de la Fédération Rwandaise de Football Association, FERWAFA, lesquelles dettes présentaient des documents justificatifs valables, la fédération affirme qu’elle reste créancière de plus de 200 millions de nos francs.

Le secrétaire général de la FERWAFA, Michel Gasingwa justifie cet état des lieux par le fait que depuis le début du mandat du comité exécutif en exercice, a hérité d’une dette colossale que lui a léguée le comité qui leur a précédé. Son paiement au vu du budget qui lui est alloué est pratiquement impossible, considération faite des activités prévues sur l’agenda fédéral.

Nous sommes redevables à des hôtels comme « Alpha Palace » ou « l’Hôtel La Palisse Nyandungu » où se faisaient les regroupements de l’équipe nationale « Amavubi », voire ceux des équipes qui devaient représenter le pays dans différents championnats d’Afrique des clubs, constate Gasingwa.

La FERWAFA doit à une compagnie qui avait en charge la promotion de Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans 2011, la somme de 250 mille dollars US, soit l’équivalent de 160 millions de Frw, a poursuivi la même source.

Le secrétaire général de la FERWAFA ajoute : « La FERWAFA paye chaque année à l’office Rwandais des recettes, RRA (Rwanda Revenue Authority), plus de 10 millions de Frw d’arriérés des taxes ; la somme cumulée que nous devons à RRA se monte donc à 60 millions de Frw, lorsqu’on y ajoute les arriérés des cotisations de nos employés à la caisse de sécurité sociale.

En Septembre 2012, le premier ministre, Dr Pierre Damien Habumuremyi avait visité la FERWAFA dans ses descentes sur terrain tous azimuts. A cette occasion la fédération avait sollicité une aide financière de l’état qui lui avait été promise, laquelle promesse est restée lettre morte.

Dans une conférence de presse qu’il animait le mardi 23/07/2013, le ministre des sports, Protais Mitali a révélé aux journalistes qu’il avait trouvé un ministère criblé de dettes aussi il y a deux ans, mais que le ménage avait été fait.

« Les dettes pour lesquels des documents justificatifs furent présentés ont été payées. Seulement il y en a qui clament être redevables sans pièces justificatives. J’exhorte tous ceux qui réclament leurs dus à réunir ces documents et le nécessaire sera fait », a conclu Protais Mitali.