Libération de la journaliste Uwimana Agnès prévue pour ce mercredi

Redigé par IGIHE
Le 16 juin 2014 à 11:13

La journaliste Agnès Uwimana, directrice du périodique dit UMURABYO sera libérée de prison ce mercredi 18 juin au terme de ses quatre ans de réclusion pour différents crimes dont elle a été reconnue coupable par le Tribunal dont atteinte à la tranquillité du territoire, dénigrement du Chef de l’Etat.
Il est prévu qu’elle sortira de la prison centrale de Kigali à huit heures du matin. La concernée a déclaré que sans contredit elle continuera sa carrière journalistique et donc son journal qui avait cessé de (...)

La journaliste Agnès Uwimana, directrice du périodique dit UMURABYO sera libérée de prison ce mercredi 18 juin au terme de ses quatre ans de réclusion pour différents crimes dont elle a été reconnue coupable par le Tribunal dont atteinte à la tranquillité du territoire, dénigrement du Chef de l’Etat.

Il est prévu qu’elle sortira de la prison centrale de Kigali à huit heures du matin. La concernée a déclaré que sans contredit elle continuera sa carrière journalistique et donc son journal qui avait cessé de paraître le temps de son séjour en prison.

Elle a déclaré aux journalistes venus lui rendre visite ce 31 décembre 2013 que son séjour au pénitencier lui a été une leçon, qu’elle a fait un examen d’introspection suffisant pour son avenir.
Elle a toujours bénéficié de la sollicitude de ces collègues journalistes tout le temps qu’elle a passé en prison. Elle leur a également exprimé sa gratitude.

Arrêtée le 10 juin 2010 pour son article sur le Gouvernement rwandais et le Président de la République, Paul Kagame, elle a été poursuivie pour ces crimes mais aussi pour d’autres desquels elle avait bénéficié d’un sursis y compris le crime de diffamation de janvier 2007 pour lequel elle avait écopé une peine de prison d’un an avec sursis.

Le 4 février 2011, la Haute Cour de la République a décidé 17 ans de réclusion pour la journaliste reconnue coupable d’atteinte à la tranquillité publique, de négationnisme du génocide, de dénigrement du Chef de l’Etat de propagande de la haine ethnique.

Cette peine de 17 ans assortie d’une amende de 250.000 Frw telle que réquise par le Ministère public a été réduite à 4 ans. Elle vient d’en servir deux.

Cette directrice d’Umurabyo avait été emprisonnée en compagnie de sa Secrétaire de rédaction, Saidat Mukakibibi pour 3 ans et libérée en 2013. Il lui était reproché d’avoir écrit des rumeurs, sans preuve au moment où les deux journalistes se défendaient disant qu’il ne s’agissait que d’une opinion personnelle qu’elles avaient écrite.


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