La lacune persiste dans le leadership des femmes rwandaises

Redigé par Igihe
Le 11 décembre 2015 à 03:20

Malgré une reconnaissance internationale du Rwanda à la promotion de l’égalité entre les genres, les hommes continuent à avoir une plus grande présence dans les gouvernements locaux. C’est un statut attribué par des idées historiques fausses et les femmes manquent de confiance dans les affaires politiques et l’histoire culturelle, juge Henriette Umulisa, secrétaire permanent du ministère de la Promotion du Genre et de la Famille ( MIGEPROF).
Le Rwanda se classe parmi les Etats du monde doté de femmes (...)

Malgré une reconnaissance internationale du Rwanda à la promotion de l’égalité entre les genres, les hommes continuent à avoir une plus grande présence dans les gouvernements locaux. C’est un statut attribué par des idées historiques fausses et les femmes manquent de confiance dans les affaires politiques et l’histoire culturelle, juge Henriette Umulisa, secrétaire permanent du ministère de la Promotion du Genre et de la Famille ( MIGEPROF).

Le Rwanda se classe parmi les Etats du monde doté de femmes juristes, avec ses 64%.

Dans le processus d’attribution des postes de direction au niveau du district et du secteur, certains sièges sont susceptibles d’être réservés aux hommes ou aux femmes. Ainsi, la plupart des maires de districts sont des hommes tandis que la plupart des postes des affaires sociales sont occupés par des femmes.

A titre d’exemple, parmi les 30 districts du Rwanda, seulement trois femmes sont maires, 23 adjoints au maire en charge des affaires sociales et cinq femmes occupent la position de responsables de district pour les affaires économiques.

Le secrétaire permanent du MIGEPROF estime que l’écart résulte du manque de confiance des femmes dans les affaires politiques : "Les femmes hésitent à concourir pour certains postes dans l’administration locale, ce qui peut être lié à un manque de confiance. Il y a encore un défi de malentendu, fondé sur la mauvaise interprétation de la perception historique et culturelle qui incombe les femmes. Cependant, la situation est en train de changer depuis que nous avons introduit des politiques mobilisant les femmes pour participer à des postes de prise de décision ", dit-elle.

Umulisa a ajouté qu’il y a un changement apparent dans la plupart des idées mal placées sur les femmes, renforcé par dessus la volonté politique. Elle appelle donc les femmes à participer et à concourir pour le leadership du gouvernement local pendant les élections de 2016.


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