La Cour française de Douai a, la semaine dernière, ordonné la libération du colonel Laurent Serubuga, accusé d’avoir participé au génocide contre les Tutsi de 1994.
Le gouvernement du Rwanda a exprimé son indignation au sujet de cette libération qui, aux yeux des autorités de Kigali n’est rien d’autre que la dénégation de justice aux victimes du génocide.
Serubuga , qui était l’adjoint du chef d’état-major des forces génocidaires été arrêté près de la ville française du nord de Cambrai en Juillet en vertu d’un mandat d’arrêt international émis par Kigali. Mais la Justice française a rejeté jeudi la demande du Rwanda pour son extradition et elle a ordonné sa libération immédiate.
Réagissant à la presse, le ministre de la Justice, Johnston Busigye a déclaré : "Nous sommes choqués, mais certainement pas surpris par cette décision de la justice française. Nous continuons d’espérer qu’un jour, la loi française et la justice reconnaîtront le génocide et ses commanditaires présumés retranchés en France qui continuent à jouir de la liberté tandis que leurs victimes du génocide réclament encore justice », a lancé le ministre.
Dans son communiqué, le responsable du Collectif des parties civiles pour le Rwanda, Alain Gautier, regrette que c’est la 15è ou la 16è fois que la France avait refusé une extradition des accusés de génocide vers le Rwanda ."
En refusant de l’extrader, les juges ont simplement expliqué que l’accusé n’aura pas un procès équitable au Rwanda ", si on en croit la déclaration du Collectif des parties civiles pour le Rwanda
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