Hanna Lottritz, une étudiante en journalisme de l’Université de Nevada, aux États-Unis, vient tout juste de fêter ses 21 ans, l’âge légal pour consommer de l’alcool dans son pays. C’est à un festival il y a six mois qu’elle a abusé de la boisson. Une expérience qui a bien failli lui coûter la vie.
Hanna Lottritz entre la vie et la mort après avoir trop bu
« J’ai eu beaucoup de chance et j’ai pu m’en remettre complètement, mais je sais que d’autres n’ont pas eu ma chance », explique Hanna Lottritz à BuzzFeed News. La jeune femme a décidé de parler de son expérience malheureuse sur son blog.
C’était à un festival que la scène s’est produite. Elle avait bu quelques verres pendant la journée, mais se sentait « un peu en retard » par rapport à ses amis. Alors, elle a commencé à « rattraper son retard ». Entourée par des hommes, elle et une amie ont décidé de voir qui pouvait boire le plus de whisky.
« Apparemment, après avoir bu à la bouteille, j’ai pris un verre entier de Black Velvet Whisky », déclare-t-elle. « Immédiatement après, j’ai dit à mes amis que je me sentais bien, puis, cinq minutes plus tard, je me suis écroulée. Je ne respirais plus ».
Les amis de Lottritz l’ont alors accompagnée à la tente médicale du concert. Là, il a été immédiatement décidé de l’emmener à l’hôpital. Son taux d’alcoolémie s’élevait à 4,1 grammes par litre. Dans de telles circonstances, les médecins ne pensaient pas qu’elle tiendrait la nuit.
L’étudiante explique ensuite que c’est en se réveillant, 24 heures plus tard, qu’elle a pris conscience de la gravité de sa situation.« [Les infirmières] m’ont demandé si j’essayais de me suicider en buvant autant », explique-t-elle. « Cette question m’a choquée. Depuis mon lit d’hôpital aux soins intensifs, j’ai ouvert les yeux sur la gravité d’une consommation d’alcool irresponsable ».
Hanna Lottritz explique que ces moments ont été particulièrement difficiles pour sa famille. Sa petite sœur de 17 ans a maintenant peur de boire.
« Je me sens coupable pour ce que je leur ai fait subir. Cette nuit-là, ils pensaient que je ne m’en sortirais pas. Et maintenant, à chaque fois que je quitte la maison, je peux sentir l’anxiété de ma mère ».
« Si je suis en vie aujourd’hui, c’est parce que mes amis m’ont aidée », explique-t-elle. Hanna Lottritz déclare avoir retenu la leçon, et n’a pas bu depuis, à l’exception d’un verre de saké pour son anniversaire.
Avec lesoir.be
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