La plupart des Rwandais continuent à utiliser les emballages non commerciaux en plastique

Redigé par Christophe Hitayezu
Le 18 février 2013 à 02:32

Sur proposition de la REMA (Rwanda Environment Management Agency), le Rwanda a décidé d’interdire l’usage d’emballages en plastique dans le cadre de protection de l’environnement. Pourtant, plus de 4 ans après l’arrêté ministériel, la plupart des détaillants déclarent que le non usage complet de ces emballages est quasi impossible.
Selon eux, la plupart des produits importés sont emballés dans des sachets en plastique.
« Le sachet est très utilisé dans la vie courante. Prenez le sel ou le sucre dans (...)

Sur proposition de la REMA (Rwanda Environment Management Agency), le Rwanda a décidé d’interdire l’usage d’emballages en plastique dans le cadre de protection de l’environnement. Pourtant, plus de 4 ans après l’arrêté ministériel, la plupart des détaillants déclarent que le non usage complet de ces emballages est quasi impossible.

Selon eux, la plupart des produits importés sont emballés dans des sachets en plastique.

« Le sachet est très utilisé dans la vie courante. Prenez le sel ou le sucre dans des sacs de 50 Kg. La membrane intérieure de l’emballage est un sachet »
, raconte à IGIHE une commerçante Jeanne Uwase du Secteur Nyakabanda.

Le même du sondage d’opinion réalisé dans le quartier urbain de Rubirizi a donné les mêmes résultats.

« Il sera vraiment difficile d’interdire complètement l’usage des sachets. Il nous est difficile d’empaqueter dans de petits emballages autres que les sachets des arachides, du sucre, ou autres items de consommation courante de 100 ou 200 Frw ( env. 1.5 ou 3.0 $). Les sachets sont très pratiques. Les emballages en papier se détériorent à la moindre intempérie de la nature, ce qui est différent du sachet ».

Les pouvoirs publics environnementaux avaient observé que ces emballages non commerciaux en plastique étaient jetés et répandus partout après usage empêchant ainsi le sol de bien respirer, d’où la décision d’en interdire l’emploi.
Malgré cet impact négatif sur l’environnement, les vendeurs de quartiers continuent de les utiliser.


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