Alors qu’il existe des gens qui se couvrent d’or et d’argent, possédant une richesse inestimable, il y en a d’autres qui n’arrivent pas à trouver quelque chose à mettre sous la dent. Mais au-delà tout cela, des cœurs charitables existent toujours. Il y a ceux qui possèdent peu mais savent le partager avec d’autres, si peu soit-il. Adamon Ndayishimiye fait partie de ceux qui possèdent peu mais savent partager.

Dans une interview accordée à votre Journal en Ligne IGIHE, Adamon Ndayishimiye a déclaré que ça va faire plus de dix ans qu’il s’occupe des gens détenus dans les prisons, des malades et des enfants de la rue en leur apportant des aides que ça soit la nourriture, les habits, les couvertures... car lui aussi a déjà connu la vie de la rue.

Il affirme qu’il connait parfaitement les souffrances et les problèmes que rencontrent les enfants de la rue : le froid, la faim, les maladies de toutes sortes mais " Dieu s’est souvenu de son enfant et m’a tiré de cette vie, d’où le but de mes actions auprès des gens qui sont dans le besoin", continue Adamon.

La question qui pourrait se poser est de savoir où Adamon trouve l’argent pour bien accomplir cette acte charitable.

Selon lui, savoir partager ce n’est pas avoir beaucoup d’argent. La plus grande richesse que doivent avoir les gens, c’est le cœur. Tout ce que nous possédons nous vient de Dieu, il faut savoir partager. Aujourd’hui c’est peut être ton voisin qui est dans le besoin, demain ça pourrait être toi.

Chaque semaine, Adamon Ndayishimiye organise un acte charitable et cela lui prend en moyenne 30.000 franc burundais à distribuer aux malades et aux prisonniers.
Pour lui, cette somme n’est pas suffisante du fait qu’il y a beaucoup de personnes dans le besoin.

Dans sa vie quotidienne, Adamon Ndayishimiye, travaille comme bijoutier. Ilest aussi cuisinier dans un restaurant.

Adamon Ndayishimiye, interpelle toute personne à ouvrir son cœur afin de pouvoir partager même le peu qu’elle a. Personne n’a choisi la vie qu’elle a aujourd’hui et elle peut changer. Rien n’est éternel.