La plupart de commerçants du marché de
Kimironko ont indiqué que la montée des prix ne date pas d’aujourd’hui
et que les
pommes de terre ont battu le record.

Comme l’a fait savoir Chantal Nyiramana,
vendeuse de pommes de terre dans ce marché, les pommes de terre sont
exportées
vers le Sud Soudan et en Ouganda. Actuellement, le kg s’achète à 201
francs
rwandais, plus les frais de transport du porteur, du véhicule, ce prix
s’élève
à 230 et celui de vente à 205.

4 vendeurs de pommes de terre sont venus
au marché vendredi dernier seulement parce que les gens ne veulent plus
acheter
leurs produits qui, à la longue, périssent étant donné que ce ne sont
que les hôtels
qui achètent au prix exorbitant. Ce qui entraîne la hausse des prix des
aliments
à base de pomme de terre.

D’autres produits dont le prix est monté
sont le haricot qui coûte 400 francs rwandais le kg, 3 ou 4 tomates
s’achètent
à 200, le riz a également connu une hausse, le kg de la banane verte est
allé à
130 francs rwandais.

Un vendeur de légumes, qui a requis
l’anonymat,
a fait savoir que les vendeurs n’achètent plus en gros les oignons parce
qu’ils
sont trop petits, ils préfèrent ceux en provenance de l’Ouganda et même
des
tomates de la Tanzanie et de la République Démocratique du Congo.  

Ces vendeurs pensent que ce sont les
marchés des pays de la Communauté Est Africaine causent cette inflation.
La
canicule y est pour quelque chose sans oublier les bestioles détruisant
la
pomme de terre.  

S’adressant à IGIHE, Gaudence
Mukamurenzi, directrice de l’unité chargée du commerce et à l’industrie à
l’intérieur
du pays, au ministère du commerce, a indiqué que la culture de la pomme
de
terre au Rwanda se pratique dans les districts de Nyabihu, Ruvavu et
Musanze.

Elle a ajouté que les légumes coûtent
cher à cause des inondations dans les vallées, par conséquent, la
production a
diminué. S’agissant des marchés en dehors du pays, elle a dit que ces
marchés
se contentent du surplus et que les échanges commerciaux avec le Rwanda
se font
ordinairement.