La question de révision des procès Gacaca discutée au 12è Dialogue National

Redigé par IGIHE
Le 20 décembre 2014 à 08:17

Le Secrétaire Exécutif de la CNLG/Commission Nationale de Lutte contre le Génocide, Jean de Dieu Mucyo est intervenu au cours de cette 12ème rencontre du Dialogue National pour décrire un nouveau phénomène dans les prisons où des détenus, de plus en plus nombreux, purgeant les peines de crimes de génocide décident de la révision de leurs procès Gacaca prétextant qu’ils n’ont pas été assistés par des avocats.
Le Ministre de la Justice Johnston Busingye a pris la parole pour montrer que des deux millions de (...)


Le Secrétaire Exécutif de la CNLG/Commission Nationale de Lutte contre le Génocide, Jean de Dieu Mucyo est intervenu au cours de cette 12ème rencontre du Dialogue National pour décrire un nouveau phénomène dans les prisons où des détenus, de plus en plus nombreux, purgeant les peines de crimes de génocide décident de la révision de leurs procès Gacaca prétextant qu’ils n’ont pas été assistés par des avocats.

Le Ministre de la Justice Johnston Busingye a pris la parole pour montrer que des deux millions de procès de crimes Gacaca où il était question de dommages et intérêts, il y a eu 3.000 demandes de révision de procès et 200 ont été tranchés pour lesquels 20 plaignants ont gagné le procès.

Le Président d’IBUKA, Dr Jean Pierre Dusingizemungu, a demandé que des Chambres spécialisées soient instituées pour connaître ces révisions des procès Gacaca déjà rendus. Cela devra se faire de telle façon que les citoyens impliqués pourront suivre aisément de très près l’évolution de ces procès.

Une des recommandations prises à l’issu de ce 12è Dialogue National souligne que des stratégies fermes devront être prises à l’encontre des individus reconnus coupables de crimes de génocide par les juridictions Gacaca qui poursuivent des desseins douteux de dénigrement des réalisations accomplies par ces juridictions en demandant la révision de leurs procès.

Pour ce qui est de versement des compensations pour crimes de génocide, Mucyo a annoncé qu’il va au taux d’exécution de 80%, que les 20% restants sont faits de récalcitrants mais aussi de criminels qui sont démunis. Aux récalcitrants, le Président Paul Kagame qui dirigeait ce 12è Dialogue National a dit qu’un délai de paiement sans condition doit leur être imposé.


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