La rupture des parents impacte le bien-être des 7-14 ans

Redigé par IGIHE
Le 18 janvier 2019 à 01:33

Selon une étude, la séparation parentale est plus susceptible de nuire à la santé mentale des enfants quand ils ont au moins 7 ans ou moins de 14 ans au moment de la rupture.

La séparation d’un couple est déjà connue pour être une expérience impactant la santé mentale des enfants, puisque ces derniers risquent par la suite de développer de l’anxiété ou une dépression. Mais des chercheurs de l’UCL Institute of Education (Royaume-Uni) ont désormais défini la période durant laquelle les enfants sont les plus sensibles émotionnellement au divorce de leurs parents.

Les données de plus 6 000 enfants nés au Royaume-Uni à la fin du siècle dernier et suivis par la Millennium Cohort Study ont été analysées. L’équipe de scientifiques a examiné le sentiment de mauvaise humeur, le niveau d’anxiété et les différents comportements d’enfants de trois, cinq, sept, onze et quatorze ans.

UNE SENSIBILITÉ À LA DYNAMIQUE DES RELATIONS
Les résultats, publiés dans la revue Social Science and Medicine et commentés sur le site de l’UCL Institute of Education ce jeudi 17 janvier, ont finalement révélé que les enfants dont les parents se séparent entre leurs 7 et 14 ans sont plus susceptibles (+ 16 %) de souffrir de problèmes émotionnels et comportementaux que ceux dont les parents restent ensemble. Parmi les enfants plus âgés, les difficultés les plus graves comme par exemple la désobéissance ont été observées majoritairement chez les garçons.

En revanche, les enfants dont les parents se séparent entre leurs 3 et 7 ans, ou après leurs 14 ans, ont les mêmes risques de développer de tels problèmes que ceux qui vivent encore avec leurs deux parents. La co-auteure de l’étude et professeure à l’université Emla Fitzsimons explique : « L’une des raisons possibles est que les enfants sont plus sensibles à la dynamique des relations à cet âge. Les séparations familiales peuvent également perturber davantage la scolarité et les relations entre pairs à ce stade de l’enfance. »

« Notre étude se concentre sur le rôle de la séparation de la famille. Il en ressort que les divisions familiales qui surviennent à la fin de l’enfance, mais pas à un âge précoce, sont préjudiciables à la santé mentale des adolescents », conclut-elle.

avec topsante.com


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