La Sud-Africaine Dlamini-Zuma à la tête de l’Union africaine

Redigé par IGIHE
Le 16 juillet 2012 à 08:28

La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue dimanche à la présidence de la commission de l’Union africaine, devançant le candidat sortant, le Gabonais Jean Ping, a-t-on appris auprès de délégués réunis au sommet d’Addis-Abeba.
Médecin et diplomate, ancienne épouse du président Jacob Zuma, la ministre sud-africaine des Affaires intérieures, qui a également dirigé les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, est la première femme à accéder à un poste de responsabilité de l’Union africaine.
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 La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été élue dimanche à la présidence de la commission de l’Union africaine, devançant le candidat sortant, le Gabonais Jean Ping, a-t-on appris auprès de délégués réunis au sommet d’Addis-Abeba.

Médecin et diplomate, ancienne épouse du président Jacob Zuma, la ministre sud-africaine des Affaires intérieures, qui a également dirigé les ministères des Affaires étrangères et de la Santé, est la première femme à accéder à un poste de responsabilité de l’Union africaine.

Son élection met fin à des mois de blocage et d’affrontement entre les pays de l’Afrique francophone, qui soutenaient Jean Ping, à ce poste depuis 2008 et de l’Afrique anglophone, notamment australe, qui défendaient la candidature de Nkosazana Dlamini-Zuma.

En janvier dernier, lors d’un précédent sommet, les pays de l’Union africaine avaient été dans l’incapacité de résoudre ce point.

Cette fois encore, la bataille pour la commission de l’UA a accaparé les énergies et l’ordre du jour du sommet, faisant parfois de l’ombre aux sujets les plus importants du moment, à commencer par la crise au Mali dont le nord du territoire est désormais aux mains d’islamistes locaux et de djihadistes étrangers liés à Al Qaïda.

« Je ne pense pas qu’une élection puisse en elle-même être un facteur de division. On se présente, on rallie des suffrages et il y a un vainqueur, quel qu’il soit », expliquait Nkosazana Dlamini-Zuma lors d’une conférence de presse avant le vote.

« Je pense que ce continent est suffisamment fort pour ne pas se laisser diviser par une élection impliquant deux personnes », ajoutait-elle.


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