Lancement de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes

Redigé par Alida SABITEKA
Le 25 novembre 2013 à 10:58

Depuis l’année 2000, le Burundi se joint aux autres pays du monde entier pour commemorer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est dans cette optique que le ministère en charge des droits de la personne humaine et du genre par le biais de Madame Clotilde Niragira vient de lancer « 16 jours d’activisme » contre ce genre de violence.
Dans une déclaration diffusée par la Radio Télévision Nationale du Burundi la ministre de tutelle, Clotilde Niragira, a fait (...)

Depuis l’année 2000, le Burundi se joint aux autres pays du monde entier pour commemorer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est dans cette optique que le ministère en charge des droits de la personne humaine et du genre par le biais de Madame Clotilde Niragira vient de lancer « 16 jours d’activisme » contre ce genre de violence.

Dans une déclaration diffusée par la Radio Télévision Nationale du Burundi la ministre de tutelle, Clotilde Niragira, a fait savoir que la paix et la sécurité collective trouve les bases dans la paix individuelle, d’où il faut éradiquer les violences domestiques au sein des communautés. Pendant les 16 jours, des activités seront organisées à travers tout le pays, en vue de sensibiliser la population sur les méfaits des violences sexuelles d’où qu’elles puissent provenir et la façon de les éradiquer.

En cette occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes a lancé un message.

Elle dit que la violence envers les femmes et les filles constitue une atteinte aux droits fondamentaux de la personne, une forme de violence envers les familles, les communautés, les nations et l’humanité. Comme l’a reconnu le Conseil de sécurité des Nations Unies, la violence envers les femmes et les filles menace la paix et la sécurité internationales.

Pour Madame Mlambo-Ngcuka, chacun devait avoir le courage de parler et de participer à la mise au point de solutions pour mettre fin à ces violations des droits fondamentaux. Mais, elle souligne que les dirigeants devraient prendre le devant dans cette lutte en prenant des mesures pour mettre fin à toutes les formes de violence envers les femmes.

Vous noterez qu’n estime, actuellement qu’une femme sur trois sera victime de violence au cours de sa vie, et qu’une fille sur trois sera mariée avant son 18e anniversaire. Environ 125 millions de filles et de femmes dans le monde ont été victimes de mutilations génitales féminines. Des millions de femmes et de filles, victimes de la traite des êtres humains, se retrouvent prises au piège de l’esclavage moderne. Le viol est une tactique endémique en temps de guerre. Et le féminicide, le meurtre de femmes parce qu’elles sont femmes, prélève un tribut de plus en plus lourd.


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