La campagne électorale pour les sénatoriales rwandaises des 26 et 27 septembre a démarré mardi dans la ville de Kigali et dans les quatre provinces du pays.

Les neuf candidats en lice, dont quatre femmes, pour l’unique siège de la ville de Kigali ont commencé leur tournée au stade national où ils ont présenté chacun leur programme aux collèges des électeurs.

Chacun disposait, selon une instruction de la commission électorale, d’une dizaine de minutes pour convaincre les électeurs.

Cette campagne, sans couleurs politiques, a également été ouverte en provinces et doit se terminer le 25 septembre à la veille du scrutin.

Sur tout le pays, ce sont 58 candidats qui ont été retenus par la Cour suprême pour les sénatoriales du 26 et 27 septembre.

La chambre haute du Parlement rwandais, dont les membres ont un mandat de 8 ans non renouvelable, compte 27 sénateurs : 12 représentant les quatre provinces et la capitale Kigali, deux représentants les institutions d’enseignement supérieur et de recherche, huit désignés par le Président de la République et quatre désignés par le Forum de concertation des partis politiques agréés.

Neuf candidats sont donc en lice pour l’unique siège de la ville de Kigali, treize pour les trois sièges de la province de l’Est, neuf briguent les trois sièges de la province de l’Ouest, seize sont en lice pour la province du Sud qui compte également trois sièges, tandis que cinq candidats se disputent les deux sièges de la province du Nord.

Contrairement aux membres de l’Assemblée nationale, les candidats sénateurs ne peuvent pas se présenter sous la bannière d’une formation politique. Ils sont choisis par des collèges d’électeurs représentant les organes administratifs dans leur circonscription.

Les deux sénateurs du monde académique, un pour le public et un pour le privé, seront désignés par leurs collègues. Cinq sont en lice pour le secteur public et un pour le privé.

Siégeant depuis le 9 octobre 2003 et ce pour la première fois de l’histoire du Rwanda, le Sénat est en fin de mandat.

Photo : Le professeur Chrysologue Karangwa, président de la commission électorale