Le Burkina Faso multiplie les opérations pour sécuriser ses frontières

Redigé par IGIHE
Le 5 novembre 2016 à 07:25

Sécurité et gestion des frontières dans le Sahel. La question était au cœur des échanges entre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel et le patron de la Minusma. Confrontées à de nombreuses attaques et à des problèmes d’insécurité à l’intérieur du pays, les autorités burkinabè souhaitent le redéploiement de leur contingent au Mali vers la frontière entre les deux pays afin de faire face aux différentes menaces.
Le Burkina Faso multiplie les (...)

Sécurité et gestion des frontières dans le Sahel. La question était au cœur des échanges entre le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le représentant spécial de l’Union européenne pour le Sahel et le patron de la Minusma. Confrontées à de nombreuses attaques et à des problèmes d’insécurité à l’intérieur du pays, les autorités burkinabè souhaitent le redéploiement de leur contingent au Mali vers la frontière entre les deux pays afin de faire face aux différentes menaces.

Le Burkina Faso multiplie les actions pour la sécurisation de ses frontières. Le pays est confronté à de nombreuses attaques et souhaite un redéploiement de son bataillon présent à Diabaly au Mali vers sa frontière pour constituer un rideau supplémentaire de protection, selon Alpha Barry, le chef de la diplomatie burkinabè. « D’avril 2015 au mois d’octobre 2016, nous avons subi une vingtaine d’attaques, y compris deux enlèvements de ressortissants étrangers. C’est trop, c’est une situation intenable pour nous. Nous ne pouvons pas continuer à avoir nos troupes à l’extérieur pendant que nous avons des besoins en interne », explique-t-il.

Une demande acceptée par la mission des Nations pour le Mali. Dans le cadre d’une vision de la paix et de la sécurité sous-régionale, Mahamat Saleh Annadif, le patron de la Minusma, assure que des réaménagements vont être opérés pour être plus opérationnel et plus efficace. « Dans les jours à venir, un redéploiement va être opéré pour qu’ils soient encore plus proches de ces frontières, et dans l’idée surtout de mutualiser un peu nos capacités pour qu’on puisse assurer la sécurité de l’ensemble de la sous-région, parce qu’aujourd’hui les adversaires de la paix ne connaissent ni frontière, ni nationalité », rappelle-t-il.

Et puis dès le mois de juillet 2017, les soldats burkinabè quitteront le Darfour pour renforcer les troupes déjà présentes à la frontière nord du pays.

Avec rfi.fr


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