Le Burundi accuse la Belgique d’armer l’opposition

Redigé par IGIHE
Le 13 novembre 2015 à 08:18

Le parti au pouvoir accuse la Belgique de vouloir « recoloniser » le Burundi.
Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, s’en est pris violemment mercredi à la Belgique, accusée « d’armer » l’opposition dans l’objectif de « recoloniser » le pays des Grands Lacs, plongé depuis six mois dans une crise politique.
« Les lobbies belges et leurs réseaux de l’UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques » concernant « un génocide » au Burundi « dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le (...)

Le parti au pouvoir accuse la Belgique de vouloir « recoloniser » le Burundi.

Le CNDD-FDD, parti au pouvoir au Burundi, s’en est pris violemment mercredi à la Belgique, accusée « d’armer » l’opposition dans l’objectif de « recoloniser » le pays des Grands Lacs, plongé depuis six mois dans une crise politique.

« Les lobbies belges et leurs réseaux de l’UE (...) lancent des déclarations apocalyptiques » concernant « un génocide » au Burundi « dans le seul but de protéger une nébuleuse politicienne que le colonisateur belge finance et arme dans ce petit pays (...) afin de le détruire », a affirmé le président du parti, Pascal Nyabenda, dans un communiqué. « Cette démarche n’est (rien) d’autre que la recolonisation du Burundi et de son peuple », a-t-il insisté.

© AFP Ex-rébellion hutu durant la guerre civile (1993-2006), le CNDD-FDD du président Pierre Nkurunziza s’en prend régulièrement à la Belgique, qui héberge de nombreux opposants burundais en exil et a suspendu son aide depuis le début de la crise, née de la volonté du chef de l’Etat de briguer un 3e mandat, qui selon ses adversaires viole la Constitution et l’Accord d’Arusha ayant permis la fin de la guerre civile.

Au lieu de « crier au génocide », la Belgique devrait « encourager » les populations des quartiers contestataires à « remettre les armes détenues illégalement » à la police, qui y a entamé dimanche une opération de fouille et de désarmement.
« Pas de génocide »

La mise en échec d’un coup d’Etat militaire à la mi-mai, la répression des manifestations et la réélection en juillet de M. Nkurunziza, lors d’un scrutin controversé, n’ont pas empêché l’intensification des violences, désormais armées.


Avec AFP


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