Le Burundi appelé "à garantir tous les droits des défenseurs des droits de l’Homme’’

Redigé par IGIHE
Le 26 novembre 2014 à 09:38

Le Rapporteur Spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Michel Forst, a exprimé son regret que les défenseurs du Burundi soient assimilés à des opposants politiques, alors Il s’agit de femmes et d’hommes qui s’emploient à promouvoir et à protéger les droits.
Dans une conférence de presse animée dans la matinée de ce mardi 25 Novembre 2014, Michel Forst a fait savoir qu’il a été très impressionné par l’extrême vitalité et la compétence de la société civile au Burundi bien que leurs (...)

Le Rapporteur Spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Michel Forst, a exprimé son regret que les défenseurs du Burundi soient assimilés à des opposants politiques, alors Il s’agit de femmes et d’hommes qui s’emploient à promouvoir et à protéger les droits.

Dans une conférence de presse animée dans la matinée de ce mardi 25 Novembre 2014, Michel Forst a fait savoir qu’il a été très impressionné par l’extrême vitalité et la compétence de la société civile au Burundi bien que leurs membres vivent dans un environnement souvent difficile où ils font face à des graves obstacles qui peuvent s’apparenter à des violations de leurs droits et libertés fondamentaux ainsi qu’à leur droit légitime de promouvoir et protéger les droits de l’homme.

Ce Rapporteur Spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme a énoncé l’arrestation et la détention de Pierre Claver Mbonimpa ou la radiation du barreau du bâtonnier Isidore Rufykiri qui constituent pour lui une escalade inacceptable dans le harcèlement des défenseurs par les autorités du pays.

Le Rapporteur Spécial a fait part au gouvernement du Burundi de son inquiétude devant certaines dispositions de la loi sur la presse contraires aux engagements internationales, notamment l’obligation pour les journalistes de révéler leurs sources qui limiteraient la jouissance effective de la liberté d’expression.

Ajoutant que la liberté de réunion et de manifestation est garantie par la Constitution du Burundi, mais dans la pratique, seules les manifestations favorables au gouvernement auraient été autorisées, alors que toutes les autres auraient été systématiquement interdites. Selon lui, en faisant une interprétation abusive de la notion d’ordre public, les autorités musellent dans les faits la liberté de manifestation sur la voie publique

Vous saurez que le Rapporteur Spécial présentera ses conclusions dans un rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.


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