Le Burundi se classe parmi les premiers pays pauvres au monde et vive surtout des aides internationales, a annoncé le rapport élaboré par la Banque Mondiale sur la situation économique et financière du Burundi.

Le premier rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique et financière du Burundi sorti ce mardi 16 septembre 2014 laisse entendre que le Burundi dépend à la majorité des aides internationales. C’est dans cette optique que les experts économiques s’étaient rencontrés dans les enceintes du Royal Palace pour échanger sur les domaines à développer pour que le Burundi ne continu pas de dépendre des aides étrangères.

Selon le Représentant de la Banque Mondiale au Burundi, Rachidi B Radji, la réduction de l’isolement du Burundi à travers la promotion des infrastructures régionales dont celles de transport, de l’énergie et de l’’élimination des barrières non-tarifaires est essentielle pour que le Burundi puisse tire profit de l’intégration régionale.

Dans ce premier rapport intitulé’’ De l’Aide au commerce’’, la Banque Mondiale appelle les autorités du Burundi à mettre en avant l’intégration Régionale comme Moteur de Croissance pour permettre l’exportation des produits nationaux à l’étranger.

Selon Albert Zeufack, Directeur des Praticiens de la Gestion Macroéconomique et budgétaire à la Banque Mondiale a démontré que le secteur minier constitue une opportunité unique pour le Burundi pour accélérer les exportations et capturer des revenues budgétaires dont le pays a besoin pour mieux se positionner dans la Sous-région.

Vous saurez que le Deuxième vice-président de la République, Gervais Rufyikiri qui avait pris part dans ces activités a fait savoir que même si le Burundi doit se focaliser dans les domaines les plus productifs du pays, il a toujours besoin d’être épaulé par la communauté internationale.