Le Burundi se doit de comprendre les enjeux de son intégration à l’EAC

Redigé par Alida SABITEKA
Le 13 septembre 2014 à 09:47

Le Burundi ne devrait pas prendre à la légère sa décision de suspendre pour six mois sa participation dans certaines activités de la Communauté Est-Africaine(EAC), indique le Président de l’Organisation non-gouvernementale PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evaluation des Mentalités), Faustin Ndikumana.
Lors d’une conférence de presse animé ce vendredi 12 septembre 2014, le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana a affirmé qu’actuellement, le Burundi ne semble pas profiter des (...)

Le Burundi ne devrait pas prendre à la légère sa décision de suspendre pour six mois sa participation dans certaines activités de la Communauté Est-Africaine(EAC), indique le Président de l’Organisation non-gouvernementale PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evaluation des Mentalités), Faustin Ndikumana.

Lors d’une conférence de presse animé ce vendredi 12 septembre 2014, le Président du PARCEM, Faustin Ndikumana a affirmé qu’actuellement, le Burundi ne semble pas profiter des opportunités qu’offre son entrée au sein de la Communauté Est- Africaine et les raisons qui militent pour cette position se retrouvent dans l’actuelle stratégie de l’intégration régionale. C’ est notamment l’insuffisance de l’appropriation nationale et la faiblesse des capacités institutionnelles.

Président du PARCEM, Faustin Ndikumana

Les autres éléments qui expliquent l’insuffisance de cette appropriation nationale sont le manque d’attention accrue à accorder à l’intégration régionale dans les plans nationaux et une faible exploitation des acquis par les citoyens, la société civile et le secteur privé, qui résulte notamment de leur insuffisante participation à l’élaboration des textes et des programmes d’ intégration régionale et partant de la méconnaissance par ces acteurs de leurs droits, souligne Faustin Ndikumana.

Il y a aussi un faible niveau de coordination de l’intégration de la part du ministère à la Présidence chargée de la Communauté Est-Africaine, le manque de suivi-évaluation de cette intégration, une faible collaboration entre ledit ministère et le secteur privé, un manque de moyens humains et financiers suffisants pour soutenir l’intégration.

Pour Faustin Ndikumana, cela a pour effet "la suspension des fois de participation dans les différentes réunions à l’échelle régionale ou le manque des capacités nécessaires de négociation des protocoles".


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