Le Kenya a déclaré mercredi que le chômage des jeunes restait un défi majeur et constituait désormais une menace pour la sécurité dans la région des Grands Lacs.

La ministre kenyane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, a déclaré lors d’une conférence régionale à Nairobi que l’une des causes majeures du taux de chômage élevé dans la région des Grands Lacs était l’inadéquation entre les systèmes éducatifs et les compétences requises sur le marché du travail.

La ministre kenyane des Affaires étrangères, Amina Mohamed.

Elle a appelé les gouvernements de la région des Grands Lacs à revoir leurs systèmes éducatifs afin de veiller à équiper les jeunes des compétences nécessaires pour trouver un emploi productif.

Cette correction ne peut être apportée qu’en s’assurant que l’éducation proposée corresponde aux besoins du marché du travail, a-t-elle observé.

"L’une des principales priorités pour nous aujourd’hui est de repenser les systèmes d’éducation", a-t-elle dit.

Mme Mohamed a souligné l’impératif pour les gouvernements africains de reprendre à leur compte les normes internationales les plus élevées en matière d’éducation, ainsi que la nécessité d’internationaliser le parcours éducatif sans perdre de vue les besoins éducatifs uniques de la région.

"En particulier, nous devrions veiller, de la jeune enfance jusqu’à l’université, à adopter des approches éducatives qui ont produit des résultats dans d’autres pays, et à comparer nos modèles à ces meilleures pratiques", a-t-elle dit.