Le Conseil de sécurité est appelé à faire pression sur le Zimbabwe pour arrêter le major Mpiranya

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Le 15 juin 2011 à 05:49

Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), chargé de juger les suspects du génocide des Tutsi de 1994, aurait demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de forcer le Zimbabwe à coopérer dans la recherche de l’un des fugitifs les plus recherché, Protais Mpiranya.
Le gouvernement rwandais est persuadé que Mr Mpiranya, ancien commandant de la garde présidentielle lors du génocide, se cache toujours au Zimbabwe.
Le quotidien zimbabween, « Newsday », rapporte que le procureur du TPIR, le (...)

Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), chargé de juger les suspects du génocide des Tutsi de 1994, aurait demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de forcer le Zimbabwe à coopérer dans la recherche de l’un des fugitifs les plus recherché, Protais Mpiranya.

Le gouvernement rwandais est persuadé que Mr Mpiranya, ancien commandant de la garde présidentielle lors du génocide, se cache toujours au Zimbabwe.

Le quotidien zimbabween, « Newsday », rapporte que le procureur du TPIR, le Gambien Hassan Bubacar Jallow, a écrit à l’ONU la semaine dernière pour faire part des difficultés liées à l’arrestation de Mpiranya.

Le procureur affirme que le Tribunal a demandé l’aide au Zimbabwe pour faire comparaitre le fugitif devant la justice, mais n’avait reçu aucune réaction venant de Harare.

« Les obstacles rencontrées dans l’arrestation du plus grand fugitif Protais Mpiranya continuent et j’implore instamment la coopération et l’aide du gouvernement zimbabwéen à cet égard », tels sont les propos écrit par Jallow au Conseil de sécurité de l’ONU.

La police zimbabwéenne quant à elle, affirme qu’ils n’ont aucune connaissance de la présence du fugitif dans le pays.

Les Etats-Unis d’Amérique ont offert une récompense de 5 millions US$ pour son arrestation.

Il est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et de complot visant à commettre le génocide des Tutsi en avril 1994.

Il est également accusé d’avoir tué le Premier ministre rwandais Agathe Uwilingiyimana et les 10 casques bleus belges qui étaient au Rwanda en 1994 lorsque le génocide a débuté. 

Photo : Le major Protais Mpiranya


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