Outre les deux ministères, les instances interpellées, le RSSB (Rwanda Social Security Fund) et RAMA (La Rwandaise d’Assurance Maladie) ont décidé de faire un élan de solidarité à l’endroit de ces handicapés physiques qui ont perdu qui, un bras, qui, une jambe.

Mbabazi, propriétaire d’un établissement de fabrication de prothèses (jambes et bras) a confié à la presse que les prix de ces membres postiches sont décidés unilatéralement par le Ministère de la santé mais que souvent, vu leur coût élevé, la loi du gré à gré est privilégiée.

Globalement les organes artificiels pour les jambes, coûtent entre 400.000 et 539.000frw (env. 539$), les béquilles variant entre 25.000 et 43.200frw (48$). Les chaises roulantes pour personnes vivant avec un handicap physique vont à quelques 300.000frw (333$) alors que les chaussures dites orthopédiques reviennent à 142.000frw (158$).

La Vice Maire de District Muhanga trouve que ses pauvres citoyens handicapés sont incapables de se procurer de ces organes articiels et recommande que l’assurance populaire dite Mutuelle de Santé les couvrent.

Mukagatana Fortunee estime qu’il est inconcevable que les parents offrent aux enfants bien portant tout ce dont ils ont besoin et oublient de le faire pour les enfants porteurs d’handicap alors que ce sont eux qui méritent plus d’attention.

Le District de Muhanga dénombre 5089 personnes porteuses d’handicaps physiques, les unes vivant dans leurs familles, les autres dans le Centre “La Miséricorde”sis dans le Secteur Nyamabuye de la ville de Muhanga.