Le fait divers du jour : victime d’une grave allergie au travail, elle file à l’hôpital et se fait licencier par texto

Redigé par IGIHE
Le 27 juin 2016 à 02:54

DOUBLE PEINE - Au Canada, à Saskatoon, une vendeuse a eu une forte réaction allergique durant sa pause. Elle raconte que sa manager, au lieu de l’aider, l’a congédiée pour son départ précipité à l’hôpital. Un licenciement… par sms.
Elle raconte que, subitement, son cou s’est mis à gonfler énormément, tandis que sa langue était en feu. Danielle Duperreault, vendeuse dans un magasin Urban Planet à Saskatoon, au Canada, faisait sa pause quand, soudain, elle a été brusquement prise de vomissements et de (...)

DOUBLE PEINE - Au Canada, à Saskatoon, une vendeuse a eu une forte réaction allergique durant sa pause. Elle raconte que sa manager, au lieu de l’aider, l’a congédiée pour son départ précipité à l’hôpital. Un licenciement… par sms.

Elle raconte que, subitement, son cou s’est mis à gonfler énormément, tandis que sa langue était en feu. Danielle Duperreault, vendeuse dans un magasin Urban Planet à Saskatoon, au Canada, faisait sa pause quand, soudain, elle a été brusquement prise de vomissements et de gonflements. La jeune femme serait en effet entrée en contact avec des poivrons, auxquels elle est très allergique. L’histoire est rapportée par The Sun.

En pleine crise, Danielle Duperreault a donc demandé à un de ses collègues de la transporter à la clinique. Mais, apparemment, la manager s’est montré plutôt réticente, et aurait d’abord refusé d’appeler une ambulance, la laissant se démener pour trouver son anti-allergène, sans succès, et continuant à tenir la caisse pendant que sa vendeuse s’étouffait.

"Elle m’a souhaité bonne chance"

Et quand l’ambulance a fini par arriver et que Danielle a pu embarquer, cette dernière dit avoir reçu un texto de sa patronne, lui expliquant qu’elle avait donné ses heures de travail à un autre employé, et que la jeune femme n’en aurait plus à l’avenir. "Elle m’a souhaité bonne chance", indique Danielle Duperreault, qui raconte sa mésaventure sur Facebook. La jeune femme était employée depuis deux mois dans le magasin, et avait déjà fait une précédente réaction allergique.

"J’ai l’impression d’avoir été congédiée parce que c’est ma deuxième réaction allergique", raconte ainsi la jeune vendeuse. "La dernière fois, ça s’était bien passé parce que j’avais mon EpiPen (un ustensile utilisé pour s’injecter un anti-allergène) avec moi. Ça s’est déroulé dans le calme et je suis allée à l’hôpital. Mais cet incident a été très mal géré."

A la suite de la tribune postée par la jeune femme, qui a été partagée plus de 17.000 fois sur Facebook, la présidente directrice générale d’Urban Planet l’a contactée pour s’excuser, lui promettant de l’aider à trouver un nouvel emploi. Mais pour Danielle, c’est sa manager directe qui est en cause.

Metronews.fr


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