Le favoritisme et la corruption sont deux fléaux contre lesquels il faut lutter

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 23 décembre 2011 à 10:38

Le favoritisme et la corruption, sont deux traits qui caractérisent malheureusement certaines institutions publiques rwandaises.
Ceci est un grand problème d’autant plus que l’assemblée générale des députés s’est réunie pour essayer de trouver une solution à ce fléau. A l’ordre du jour, figurait le problème du favoritisme, de la corruption ainsi que d’autres problèmes liés à la façon dont on recrute le personnel dans les diverses institutions du pays.
Parlant de ce genre de problème, un lecteur de « The (...)

 
Le favoritisme et la corruption, sont deux traits qui caractérisent malheureusement certaines institutions publiques rwandaises.

Ceci est un grand problème d’autant plus que l’assemblée générale des députés s’est réunie pour essayer de trouver une solution à ce fléau.
 
A l’ordre du jour, figurait le problème du favoritisme, de la corruption ainsi que d’autres problèmes liés à la façon dont on recrute le personnel dans les diverses institutions du pays.

Parlant de ce genre de problème, un lecteur de « The service Mag »,confie : « Je suis récemment passé à la banque pour retirer un peu d’argent , nous faisions tous la queue en attendant d’être servis même si celui qui était au guichet était au téléphone, et tout d’un coup un employé de la banque vient et demande à un client qui était lui aussi aligné, et lui prends son chèque, un moment plus tard, il lui ramène de l’argent, et tout de suite après un homme blanc arrive et va dans la file et le même scenario se reproduit ».

Comme l’a annoncé ce 22 décembre l’ombudsman par intérim Nzindukiyimana Augustin :« La population ne dénonce pas souvent ce genre de cas à l’office de l’ombudsman, la corruption n’est dénoncé que quand les concernés sont en mésentente, souvent la population ignore qu’il existe des institutions qui sont chargées de lutter contre ce genre de pratiques frauduleuses il y a un programme de sensibilisation en cours ».

La présidente de Transparency Rwanda, a quant à elle dans un point de presse avec IGIHE.Com affirmé que toutes ce manigances sont des formes de corruption, Transparency Rwanda n’a pas encore fait de recherches approfondies pour savoir quelles sont les institutions les plus corrompues, c’est surtout au niveau du recrutement que cela se passe. 

Me Nkongori Laurent, commissaire dans la commission des droits de la personne a affirmé à IGIHE.Com que ces pratiques existent bel et bien au Rwanda mais que c’est surtout dans les institutions privées, il a mis l’accent sur la manière dont les crédits se donnent avec contrepartie exigée, mais dans les institutions étatiques cela se passe incognito, le critère ethnique peut être aussi un motif de favoritisme.

Il faut que le Rwanda continue à mériter sa quatrième place parmi les pays de l’Afrique les moins corrompus.


Photo : Marie Immaculée Ingabire, présidente de Transparency Rwanda


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