A une année et demie des élections de 2015 au Burundi, le Forum pour le Renforcement de la Société Civile(FORSC) dit qu’il est préoccupé, dans derniers jours, de la façon dont le pouvoir du CNDD-FDD manifeste une tendance d’un retour dans un pouvoir à parti unique. Le FORSC suggère au pouvoir en place de se ressaisir.
Les non-partisans du parti au pouvoir (CNDD-FDD) sont malmenés en se voyant refuser le droit de tenir des réunions, sujets d’intimidation et des fois sont emprisonné par le pouvoir de Bujumbura. L’exemple le plus récent est ce qui s’est passé à Gitega, où les membres du parti MSD se sont battus avec les jeunes partisans du CNDD-FDD (les « Imbonerakure »). Cela indique que les élections de 2015 peuvent être source du désordre alors que les élections sont normalement une bonne opportunité d’élire des nouveaux dirigeants dans un système démocratique.
Cette volonté du pouvoir à vouloir faire basculer le Burundi dans un pouvoir à parti unique est accentuée, actuellement, par la crise qui est au sein du parti UPRONA. Un parti qui « est » avec le CNDD-FDD dans le gouvernement et représentant l’ethnie Tutsi. Cette crise qui freine l’UPRONA serait causer par le CNDD-FDD et le ministre de l’intérieur, Edouard Nduwimana.

Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile rappelle que ce genre de division des partis politiques s’était observé avant et après les élections de 2010 au sein du parti : Sahwanya FRODEBU (en 2009), UPD Zigamibanga (en 2011), FNL (en 2011). Dans toutes ces divisions sont utilisés quelques membres de ces partis politiques. A ces derniers est accordée la reconnaissance juridique de la direction de ces partis et ces partis sont scindés ainsi en deux.
Pour le FORSC s’étonne de cette pratique de division des partis politiques au lendemain de la signature publique de la feuille de route qui mène jusqu’aux élections de 2015 par tous les politiciens. Vital Nshimirimana, président du FORSC, critique une violation fragrante de cette feuille de route par les politiciens mêmes. Pour lui, le principe de compétition en politique au Burundi est loin d’être atteint.
Vital Nshimirimana proteste contre tout acte qui viendrait déstabiliser la démocratie au Burundi. Il appelle les acteurs politiques externes du Burundi de convaincre l’Etat burundais de se ressaisir avant que la situation ne s’empire davantage.
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