Le Général Ugandais Tinyefuza revient au bercail, quid des dissidents rwandais ?

Redigé par Ndj
Le 15 décembre 2014 à 09:41

Les Ugandais, les Barundi et même les Congolais sont des peuples qui tiennent à vivre en harmonie avec eux-mêmes. Les Ugandais eux vont plus loin avec leur attachement à la recherche effrénée du gain par leur ardeur au Travail. Ils n’ont pas le temps de querelles et luttes intestines. Ça les fatigue et finalement cela est inutile. Pour le moment, depuis que ces Ugandais ont repris le train normal du capitalisme avec la montée de Museveni au pouvoir en 1986, ils sont très actifs dans la création des (...)

Les Ugandais, les Barundi et même les Congolais sont des peuples qui tiennent à vivre en harmonie avec eux-mêmes. Les Ugandais eux vont plus loin avec leur attachement à la recherche effrénée du gain par leur ardeur au Travail. Ils n’ont pas le temps de querelles et luttes intestines. Ça les fatigue et finalement cela est inutile. Pour le moment, depuis que ces Ugandais ont repris le train normal du capitalisme avec la montée de Museveni au pouvoir en 1986, ils sont très actifs dans la création des richesses sociales.

Gén. David Sejusa a.k.a Tinyefuza est parmi ces Ugandais, fer de lance de la révolution ugandaise aux côtés de Museveni durant leur guerre de libération de 1982 à 1986.

Ancien bras droit de Yoweri Museveni, il avait récemment quitté l’Ouganda avec pertes et fracas pour s’exiler à Londres. Son exil de quelques années lui a été long. Il a fait un examen de conscience et il a évalué ses forces à la hauteur de ses ambitions. Sa conclusion ? Il vient d’effectuer son retour au bercail !

Gén. Kayumba Nyamwasa exilé en Afrique du Sud : Pourra-t-il vaincre les attaches idéologiques négatives pour rentrer au Rwanda son pays amenant avec lui tous les autres ambitieux politiques ? Tinyefuza est-il une leçon utile ?

Museveni a-t-il pardonné et oublié ?

« Alors que le Général Tinyefuza avait tenu des propos peu amènes à l’endroit du Président Museveni et de son fils – et successeur putatif – le Général de Brigade Muhoozi Kainerugaba ; qu’il avait fondé un mouvement politique d’opposition dénommé "Freedom and Unity Front" et qu’il se disait pris en filature par les services secrets ougandais ; son retour subit en Ouganda laisse tout simplement pantois ! », écrit un certain Cyprien Munyensanga sur le forum DHR se demandant si rééllement « l’homme avait sérieusement rompu avec le clan Museveni ou si c’était juste de la pure ‘diversion’… »

Dommage de Cyprien pense négativement sur la dynamique des événements dans la région des Grands Lacs Africains. Pour lui, tout revirement dans la politique est pure lâcheté. C’est triste !

« En passant, pensez-vous que pareil « revirement » soit envisageable dans le contexte rwandais, s’agissant par exemple des cas du Général Kayumba Nyamwasa ou du Major Dr Théogène Rudasingwa ?! », se questionne-t-il avant de lâcher : « Dans l’affirmative, ce serait vraiment « un sale coup » porté à l’opposition… !!! ».

Dommage que cela tarde à se matérialiser car ça montrera à quel point les Rwandais peuvent se surpasser et surmonter leurs différends pour se mettre ensemble dans la reconstruction des infrastructures sociales détruites par la horde des Interahamwe en 1994.

« Le pragmatisme de ces dissidents rwandais peut vaincre les mesquines ambitions qui les peuplent. Tout dépendra de la façon dont les lobbies occidentaux qui les tiennent en otages idéologiques les lâcheront. Tout chef d’Etat du monde accueille toujours à bras ouverts ses opposants qui se rétractent et qui reviennent à la raison. Au cas où le groupe Kayumba se décidait à déposer et retrouver le chemin du retour dans le pays, eh bien, tous les opposants rwandais même les plus irréductibles dans leurs idéologies ethnocentristes hutu changeraient pour adopter des idéologies rationnelles de lutte politique », a confié sous couvert d’anonymat un analyste politique de Kigali qui montre comment évolue l’opposition politique rwandaise actuelle qui, contrainte par une certaine opinion internationale, cherche toute occasion honorable pour se désolidariser d’un discours belliqueux appelant à la voie armée de lutte politique.

Cet analyste politique montre comment le pragmatisme gagne de mieux en mieux la Communauté internationale qui trouve qu’elle a beaucoup d’intérêt à une paix relative dans la région pour mieux exploiter ses ressources naturelles inépuisables. Ainsi va le capitalisme international. Toute situation de guerre, de ni guerre ni paix, de paix est calculée au prorata des intérêts déterminés.

Théogène Rudasingwa, plus virulent que jamais avec beaucoup de contradictions dans son discours d’opposant.


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