Deux ans après la tragique incendie qui a ravagé le Marché Central de Bujumbura, le Syndicat Général des Commerçants (SYGECO) demande au Gouvernement du Burundi de poursuivre les enquêtes judiciaire afin de déterminer la vraie cause de cette incendie. Et aux parties politiques, de mettre dans leurs programmes la remise du Marché central de Bujumbura aux commerçants victimes de l’incendie.

En date du 27 Janvier 2013, le marché central de Bujumbura a été décimé par un catastrophe incendie qui a emporté presque la totalité des marchandises d’une valeur de plus de trois cent milliards de francs bu, laissant les commerçants dans une misère sans nom, indique Audace Bizabishaka, Président du SYGECO.

Dans une déclaration faite ce mardi 27 Janvier 2015, le SYGECO a fait savoir que selon une enquête judiciaire menée par une commission place a cette fin, le rapport a montré que la source de l’incendie serait une batterie qui était dans un kiosque d’un commerçant dans l’un des quartiers de ce marché.

Depuis ce jour, les commerçants se sont plongés dans la misère sans nom, certains sont morts suite a la pauvreté et d’autres ont vendus leurs biens pour rembourser les dettes contractées auprès des tiers, le Syndicat SYGECO déplore que Le Gouvernement du Burundi n’a rien fait pour assister ces sinistrés. Il déplore également qu’un enfant de la rue affamé, entrain de fouiller dans les décombres de ce marché soit sauvagement décapité par un policier en uniforme , tout ceci suite aux responsables de la cellule de crise mise en place par le Gouvernement, qui n’ont pas nettoyé ce marché.

Voila deux ans écoulés que le Marché provisoire du terrain COTEBU qui devait accueillir les sinistrés n’est pas encore fonctionnel alors que le deuxième vice-président de la République avait promis que ce marché ouvrirait les portes deux mois après l’incendie.

Le SYGECO demande au Gouvernement du Burundi de poursuivre les enquêtes judiciaire afin de déterminer la vraie cause de l’incendie du Marché central de Bujumbura et de chercher, d’octroyer d’autres capitaux aux commerçants. L’État est également appelé a réhabiliter le marché central de Bujumbura car, le marché provisoire de COTEBU ne remplit pas les normes des marchés.