Ce mardi 09, avril 2013, Monsieur Nzobonariba Philippe, porte parole du gouvernement a annoncé à la presse burundaise que le gouvernement est satisfait du travail déjà accomplit par la Commission Nationale Terre et autres biens n’en déplaise aux mauvaises langues qui se lamentent.

Nzobonariba s’étonne que deux dossiers soient des sources de spéculation ces derniers jours et fait savoir que la loi frappera quiconque refusera d’obtempérer aux décisions de la CNTB.

Les deux dossiers ci-haut cités, il s’agit en l’occurrence des cas survenus dans les Communes urbaines de Ngagara et Nyakabiga.

Le porte parole du gouvernement précise que la CNTB est à l’œuvre depuis six ans, le Gouvernement ne trouve aucune raison de s’acharner contre cette commission qui ne fait que se conformer à la loi dans l’exercice de ses fonctions.

Parmi les nombreux occupants illégaux, bon nombre ont déjà compris que les sinistrés ont droit à leurs biens sans toutes autres formes de procès. Raison pour laquelle les propriétés accaparées illégalement ont déjà été rétrocédées sans conditions.

Alors que les décisions prises par la CNTB sont accueillies avec satisfaction dans l’ensemble du pays, il est curieux de constater que certains medias cherchent à semer un grain de révolte et de désobéissance civile pour le seul cas de la Mairie de Bujumbura.

Monsieur Nzobonariba a laissé entendre qu’il y a lieu de se poser des questions.

Et de préciser que le Gouvernement du Burundi ne tolérera jamais tous les agitateurs qui feront obstruction aux activités de cette commission et que des sanctions exemplaires seront appliquées aux récalcitrants à la loi.

A propos des dires des uns et des autres que les litiges tranchées par la CNTB ne pourraient raviver les tensions ethniques entre les burundais, le porte parole du gouvernement dit que ces tensions n’auront aucune raison d’être puisque dans toutes les deux principales ethnies on y trouve des usurpateurs des biens des victimes des événements malveillants de 1972.

Il conclut en disant qu’il reste confiant que ceux qui tergiversent encore finiront par se soumettre au verdict de la commission ci-haut citée.

Jean Ikoraneza