Le Kenya lance un système de traçabilité de sa production horticole

Redigé par IGIHE
Le 15 septembre 2016 à 03:03

Le Kenya dispose désormais d’un système national de traçabilité de la production horticole (HTS) en ligne. Cette solution basée sur le système cloud permettra de remonter jusqu’à la source de tout chargement en provenance du pays qui ne serait pas conforme aux normes internationales afin que des mesures correctives puissent être prises.
Elle est composée d’une application mobile destinée à l’enregistrement des producteurs, au suivi des opérations de routines sur les exploitations et à l’adoption de (...)

Le Kenya dispose désormais d’un système national de traçabilité de la production horticole (HTS) en ligne. Cette solution basée sur le système cloud permettra de remonter jusqu’à la source de tout chargement en provenance du pays qui ne serait pas conforme aux normes internationales afin que des mesures correctives puissent être prises.

Elle est composée d’une application mobile destinée à l’enregistrement des producteurs, au suivi des opérations de routines sur les exploitations et à l’adoption de bonnes pratiques agricoles. Elle comporte également un portail web permettant le partage des informations entre les différents acteurs et un module de fourniture de QR Codes et de code barre.

Selon les autorités, la plateforme a été développée afin d’améliorer la transparence et la reddition de compte dans la chaîne d’approvisionnement horticole du Kenya. Son lancement vient en réponse aux récentes difficultés rencontrées par la filière dans le respect des normes européennes en matière de sécurité alimentaire. En effet, l’absence d’un système de traçabilité, les niveaux excessifs de résidus de pesticides et la présence de parasites dans les chargements constituaient des freins au plein développement des exportations horticoles kényanes sur le vieux continent.

Or pour le pays, qui tire environ 888 millions de $ de ses exportations horticoles et dont l’Europe absorbe 80% des exportations, les difficultés de compétitivité ne pouvaient rester sans approche de solution de la part des autorités.

Le développement de ce projet qui a duré 18 mois est le fruit de la collaboration entre le ministère de l’agriculture, l’organisation kényane de recherches sur l’agriculture et l’élevage (KALRO), les associations d’exportateurs de produits horticoles et l’agence américaine pour le développement international (USAID).

Agence Ecofin


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