Le major Mpiranya recherché par le TPIR serait peut être mort

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Le 18 octobre 2011 à 01:20

Fugitif depuis la fin du génocide perpétré contre les tutsis en 1994 et recherché par le TPIR, le major et écrivain Miranya avait échappé à la justice en octobre 2006, son éditeur affirme que l’accusé est décédé. Il est prévu que le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) entame mercredi prochain le recueil des dépositions spéciales dans le dossier du major Protais Mpiranya.
Les Editions Sources du Nil, qui ont publié plusieurs livres dont les auteurs sont des accusés du TPIR a annoncé le (...)

Fugitif depuis la fin du génocide perpétré contre les tutsis en 1994 et recherché par le TPIR, le major et écrivain Miranya avait échappé à la justice en octobre 2006, son éditeur affirme que l’accusé est décédé.

Il est prévu que le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) entame mercredi prochain le recueil des dépositions spéciales dans le dossier du major Protais Mpiranya.

Les Editions Sources du Nil, qui ont publié plusieurs livres dont les auteurs sont des accusés du TPIR a annoncé le décès du Major Mpiranya, alors qu’elle publiait en octobre 2010, « à titre posthume », un document intitulé « Rwanda, le paradis perdu. Les derniers secrets de l’ex-commandant de la Garde Présidentielle de J.Habyarimana ». 

Dans ce livre, le major Mpiranya réclame notamment la mise en place d’une instance internationale indépendante chargée de faire la lumière sur l’attentat du 6 avril 1994 qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana, qu’il était chargé de protéger.

Est-ce pour échapper aux enquêteurs du TPIR ? C’est ce que laisse entendre un discours d’Hassan Bubacar Jallow prononcé le 6 juin dernier devant le Conseil de sécurité. « Les difficultés rencontrées dans la recherche d’un fugitif de haut niveau, le Major Mpiranya, persistent et j’en appelle à plus de coopération et d’assistance de la part du gouvernement zimbabwéen à ce sujet », déclarait le procureur du TPIR rapporte l’agence de presse Hirondelle.

Vers la fin du même mois, la traque de fugitifs qui seraient cachés en Afrique Australe était au centre d’un entretien à Barcelone, en Espagne, entre le greffier du TPIR Adama Dieng et le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai. En marge d’une conférence internationale, « la discussion a essentiellement porté sur la coopération entre le Zimbabwe et le TPIR en ce qui concerne l’arrestation et le transfert de fugitifs », rapportait la lettre d’information du tribunal. Pour le TPIR, l’accusé est donc bien encore en vie.

Vers la fin du même mois, la traque de fugitifs qui seraient cachés en Afrique Australe était au centre d’un entretien à Barcelone, en Espagne, entre le greffier du TPIR Adama Dieng et le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai. En marge d’une conférence internationale, « la discussion a essentiellement porté sur la coopération entre le Zimbabwe et le TPIR en ce qui concerne l’arrestation et le transfert de fugitifs », rapportait la lettre d’information du tribunal. Pour le TPIR, l’accusé est donc bien encore en vie.

Dans la nuit du 6 au 7 avril 1994, des éléments de la Garde présidentielle, se mirent en devoir de mettre à l’abri les principales figures du MRND le parti de l’ancien président Juvénal Habyarimana, selon l’acte d’accusation. Le matin du 7 avril 1994, poursuit le procureur, des soldats du bataillon des gardes présidentielles (GP) participèrent à l’enlèvement et aux meurtres de membres de l’opposition.

Les actes de ces soldats s’inscrivaient, selon le procureur, dans le cadre d’une entente entre le major alors chef de la garde présidentielle et d’autres responsables militaires, en vue de commettre le génocide des Tutsis.

Pour soutenir sa thèse, la poursuite a annoncé une trentaine de témoins. Lors de ces dépositions qui seront recueillies entièrement à huis clos, conformément au règlement du TPIR, les intérêts du major


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