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Le PARCEM déplore la lenteur de l’Etat dans le programme de privatisation

Redigé par INGABIRE Luc-Noël
Le 28 novembre 2013 à 10:24

La privatisation des sociétés de l’Etat est une des choses qui font augmenter les économies de l’Etat. Mais, actuellement, l’Etat du Burundi manifeste une lenteur dans la mise en pratique de ce projet. Cela a été dit par Faustin Ndikumana, président du PARCEM. 
L’association sans but lucratif, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM en sigle a organisé une conférence de presse ce Jeudi 28 Novembre. Au cours de celle-ci, Faustin Ndikumana, le président du (...)

La privatisation des sociétés de l’Etat est une des choses qui font augmenter les économies de l’Etat. Mais, actuellement, l’Etat du Burundi manifeste une lenteur dans la mise en pratique de ce projet. Cela a été dit par Faustin Ndikumana, président du PARCEM.

Faustin Ndikumana,président du PARCEM

L’association sans but lucratif, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM en sigle a organisé une conférence de presse ce Jeudi 28 Novembre. Au cours de celle-ci, Faustin Ndikumana, le président du PARCEM qui a animé cette conférence, a partagé le constant du PARCEM par rapport au projet de privatisation des sociétés publiques. Il a indiqué que, comparé aux autres pays de la sous-région, le Burundi manifeste une lenteur dans l’exécution du programme de privatisation des sociétés publiques. Pour le PARCEM, cela est dû à un manque de stratégie claire de privatisation, le manque de transparence et le non-respect de la loi. Il arrive même que des fois, la privatisation s’effectue à l’insu de la commission de l’Etat chargée de la privatisation des sociétés de l’Etat, a-t-il fait savoir Faustin Ndikumana.

Ce recul est aussi dû au fait que l’Etat ne suit pas de près les sociétés privatisées. Le PARCEM demande à l’Etat du Burundais de faire preuve de transparence et respecter la loi. Il exhorte également l’Etat de faire en sorte que la justice retrouve son indépendance, car sans cette condition sine qua non le Burundi n’attisera pas confiance pour les investisseurs. Et ces derniers auront toujours peur d’investir au Burundi, a ajouté Faustin Ndikumana.

Ici, vous saurez que, dans son programme de privatisation, jusqu’en date du 31 Décembre 2012, le Burundi avait privatisé 13 sociétés sur une liste qui en compte 32 sociétés.


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