Lakhdar Brahimi représentant spécial de l’ONU et de la Ligue arabe s’est rendu à Moscou et au Caire.
L’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi a affirmé dimanche au Caire avoir une proposition de règlement politique du conflit. "J’ai parlé de ce plan avec la Russie et la Syrie (...). Je pense que cette proposition peut être adoptée par la communauté internationale", a-t-il déclaré après une rencontre avec le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi.
"Soit il y a une solution politique en Syrie", soit le pays risque la "somalisation", a averti le représentant des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie.
La solution politique proposée s’inspire de la déclaration de Genève prévoyant un cessez-le-feu, la formation d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs et des élections.
Le plan adopté le 30 juin à Genève par le Groupe d’action sur la Syrie prévoit de former un gouvernement de transition doté des pleins pouvoir sans toutefois se prononcer sur le sort du président Bachar al-Assad.
Le départ du président syrien est une condition sine qua non de l’opposition à tout "dialogue national" auquel invite l’accord de Genève.
Le Groupe d’action sur la Syrie rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité -Etats-Unis, Chine, Russie, France et Grande-Bretagne-, des pays représentant la Ligue arabe, la Turquie et les secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l’ONU ainsi que l’Union européenne.
M. Brahimi était samedi à Moscou où il a rencontré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Ce dernier a déclaré que M. Brahimi et lui-même étaient "unanimes pour dire que les chances d’atteindre une solution politique existaient toujours" pour mettre fin au conflit.
Par ailleurs l’armée à repris samedi le quartier de Deir Baalbeh à Homs, après plusieurs jours de violents combats.
Selon une organisation plus de 200 civils auraient été exécutés par les forces du régime, après les combats, une information qui n’a pu être vérifiée.
Des habitants, y compris des femmes et des enfants, de Deir Baalbeh auraient été arrêtés et emmenés dans une usine chimique où ils auraient été sommairement exécutés selon les Comités de coordination locale, une organisation de l’opposition.
On estime à 44 000 le nombre de morts depuis le début des manifestations pour demander des réformes en mars 2011.
D’après un demi-million de Syriens ont fui dans les pays voisins.
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