Ca y est ! On peut revenir au schéma de construction rationnelle d’une économie rwandaise respectant les étapes évolutives à commencer par donner toute la valeur qu’il faut au secteur primaire qu’est l’Agriculture, l’élevage et les activités minières.

Le nouveau Gouvernement conduit par un expert économiste comprend-il qu’il doit révolutionner ce secteur qui utilise 72% de la population active pour qu’il pèse aussi lourdement dans le PIB ?

Il va devoir voter un budget alloué au portefeuille agricole autrement bien imposant que d’habitude et savoir aussi discipliner les habitations qui doivent être regroupées tout le long des voies passantes et dépasser ainsi l’habitation anarchique qu’on constate dans les espaces visiblement culturaux.

Il va de soi que le Premier Ministre dévoilera la politique de mécanisation agricole sans laquelle ce secteur sera toujours le parent pauvre de l’économie rwandaise.
Mais saura-t-il parler de la création d’une parfaitement fonctionnelle Banque Agricole pouvant octroyer des crédits agricoles moins coûteux avec des délais de grâce aux fermiers agricoles avant de penser à parler de souci de transformation agroalimentaire et d’exportations agricoles ?

Une bonne politique agricole ne doit qu’aller avec une recherche agronomique qui est vite vulgarisée. Force est de constater que l’ancien ISAR (Institut de Sciences Agronomiques du Rwanda), de même que l’actuel RAB (Rwanda Agriculture Board) ne savent pas se départir d’une certaine attitude de chercheurs universitaires désaxés de l’objet de leurs recherches.

Est-ce le peu de publicité qui est fait autour de leurs travaux qui fait que l’information sur les résultats de leurs recherches (sémences sélectionnées ou clonées) n’arrive et n’est pas commenté par le destinataire final qu’est le fermier ou l’agriculteur.