Le Premier Ministre Anastase Murekezi a appelé toutes les institutions publiques aynt dans leurs attributions la création de l’emploi de tout faire pour résorber la question du chômage des jeunes et des femmes, principalement ceux qui terminent leurs cursus académiques.

Il a fait cette sortie ce 25 avril lors du lancement officiel des activités du deuxième colloque du Conseil de District de l’Emploi qui focalise sur l’accroissament de la productivité et la promotion de petits et moyens jeunes entrepreneurs.

La quatrième Enquête Intégrée des Ménages (EICV4) montre que le chômage au Rwanda est de l’ordre de 2% en général. De ces 2%, 13.5% sont des lauréats des humanités et 9% des lauréats d’université.

"Comme le montre EICV4, le chômage terrasse surtout la jeunesse plus que les adultes. Il est vrai que le chômage est un défi qui est commun à tous les pays du monde, cependant je demande que ce deuxième colloque débatte en profondeur sur cette question de chômage des jeunes instruits et des femmes", a-t-il dit.

Le Premier ministre lance cette recommandation au moment où la Vision 2020 prévoit qu’en l’an 2020, le Rwanda aura affecté 50% des Rwandais actifs à des emplois non agricoles avec 3.2 millions d’emplois créés. Dans la deuxième pahse du programme de réduction de la pauvreté, EDPRSII, il est prévu que 200000 emplois non agricoles doivent être créés chaque année.

Le premier ministre trouve que l’une des stratégies de réduction du chômage parmi les jeunes lauréats d’universités est de leur donner accès à des apprentissages de courts délais donnant lieu à des savoir-faire professionnels afin qu’ils créent leurs prorpres business grâce aux autres infrastructures financières de garantie existantes dont le BDF- Fonds de Développement des Business mis sur pied dans le cadre de la National Employment Programme.

Judith Uwizeye, Ministre de la Fonction Publique a pris la parole pour montrer que les universités rwandaises et autres sortent des lauréats dont les profils professionnels ne sont pas encore assez compétitifs sur le marché du travail, quand bien même beaucoup d’autres jeunes s’attellent à créer leurs propres business.

"Il est important que les jeunes complètent les connaissances générales acquises dans leurs universités par des formations complémentaires pratiques capables de les aider à être créatifs en termes d’opportunités de business", a-t-elle indiqué.